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 Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)

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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyLun 22 Avr - 7:39

Comme d’habitude, cela partit en n’importe quoi et fini par tous les deux écroulés de rire. Oui, c’était puéril, mais ça leur était égal. Seul leur bonheur à deux comptait dans des moments comme ça. Il suivit Grace et la laissa s’occuper de lui. Il est loin le mec macho et condescendant ... Certains seraient très étonnés de le voir se faire sécher par sa copine, notamment ses élèves qui le prennent un peu pour un monstre. Grace partit s’habiller et il renfila le caleçon et le jean qui trainaient dans la salle de bain. Sachant qu’elle allait encore mettre trente ans avant d’être habillé, il en profita pour se sécher les cheveux. Et comme à chaque fois qu’il se trouvait dans la salle de bain, il se mit à chanter. Avec le déhanché sexy qui va avec la chanson, bien sûr. Il entendit les pas de Grace et les premiers mots qui sortirent de sa bouche le figèrent. Comment elle savait ça ?

Il abandonna sa serviette et se précipita dans sa chambre. Elle tenait une coupure de papier entre ses mains et il devinait aisément ce que c’était. Il la regarda, un peu furieux qu’elle se moque ainsi de lui. Cela représentait énormément de choses pour un petit-fils d’agriculteur ! ... et surtout, ce fut l’une des seules distinctions qu’il reçut. Mais en le voyant rire ainsi, il ne pouvait pas réellement être en colère. Surtout qu’elle ne comprenait pas, elle la citadine accomplie ... D’ailleurs, il avait eu un peu du mal à accepter certaines de ses lubies, qu’il jugeait vraiment bizarre, lui le campagnard. Par exemple, elle refusait de mélanger les aliments dans son assiette, tandis que lui mettait tout. Elle était difficile à nourrir en général de toute façon. Osez secouer son yaourt avant de lui donner et elle vous déclare la guerre. Bien des manières d’une fille de la ville ça. Elle mettait en plus dix ans à s’habiller le matin, même quand ils ne sortaient pas. Elle était aussi un peu maniaque sur les bords et repassait toujours derrière lui, remettre les choses à leur place exacte s’il avait eu le malheur de déplacer quoi que ce soit. Bref, il n’était pas le seul à faire des choses bizarres. Mais il aimait bien la taquiner à ce propos.

Il l’attrapa et la hissa sur son épaule. Il descendit les escaliers doucement. Il l’emmena dans la cuisine et la posa sur une chaise. Il s’assit en face d’elle et la regarda avec un petit sourire.


« Tu te souviens que tu n’as pas été capable de nager plus vite qu’un vieillard et donc que tu as écopé d’un gage, n’est-ce pas ? Dans ma grande bonté, ce va être quelque chose de très simple. A partir du moment où William posera un pied dans cette maison, tu devras passer les vingt-quatre heures suivantes avec lui. A t’en occuper. A le chouchouter. A répondre au moindre de ces caprices –dans les limites du raisonnable bien sûr –. Tu devras lui parler aimablement et ne faire aucune remarque négative. »

Il tenait là le moyen de se venger. Elle allait passer une mauvaise journée avec son gros lourdingue de cousin. Et en même temps, cela allait aussi lui permettre de sanctionner son cousin, qui allait se faire des faux espoirs quant au comportement de Grace. Il était assez possessif, mais là c’était lui qui poussait Grace à aller voir William, cela ne lui posait donc aucun problème. Et puis, après la conversation qu’ils venaient d’avoir, il était plutôt rassuré quant aux sentiments de sa belle brune.

« Et si tu ne le fais pas, je t’attache et je te fais manger des cornichons. »

Menace qui semblait futile, sauf quand on savait que Grace détestait ça. Ca lui apprendrait à se moquer du meilleur conducteur de tracteur du coin, non mais oh.
Alors, elle préférait quoi : des cornichons dégueulasse ou un cousin insupportable ?
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyMar 23 Avr - 19:50

Il me déposa délicatement sur une des chaises de la cuisine et je croisais les bras affichant une moue boudeuse sachant pertinemment qu’il ne pouvait pas me résister quand j’avais cette petite tête d’enfant punie injustement. Je l’écoutais les bras croisés énumérer son gage avec fierté et ma moue boudeuse se transforma en un sourire en coin. C’était la meilleure ! Allistair Rowlan qui me demandait de passer les prochaines 24heures avec son cousin sous peine de manger des cornichons –car oui j’avais une sainte horreur des cornichons trouvant leur texture assimilable à celle d’un crapaud. Je ne savais pas tellement pour lequel de nous deux ce gage était adressé, car après tout, le cousin d’Allistair avait déjà montré une réelle attirance à mon égard et j’avais un doute sur la capacité de mon irlandais préféré à rester calme face à de nouvelles déclarations.

-Tu es bien sûr de vouloir jouer à ce petit jeu-là? Soit, dans ce cas, j’accepte le gage mais si ton cousin vient me tripoter, j’espère que tu auras la gentillesse de l’éloigner de moi. *sourire*

Je lui tendais ma main qu’il serra brièvement alors que je le défiais littéralement du regard. Cela nous arrivait souvent de nous mettre au défi, notamment quand on jouait à « Call of Duty » sur playstation 3 et qu’Allistair me mettait une racler. Ayant, comme moi, un esprit de compétition assez poussé on adorait se mettre au défi pour tout un tas de choses et surtout pour des choses idiotes.

-Quand on parle du loup !

Des portières de voiture se firent entendre à l’extérieur alors que je me levais pour apercevoir, via la fenêtre de la cuisine, William, entouré de la famille Rowlan ainsi que Lydia, qui s’avançaient vers la maison. Un sentiment de soulagement m’envahit, s’il avait été grièvement blessé, l’hopital l’aurait gardé en observation pour la nuit, ce qui n’était pas le cas. C’était déjà un bon signe. Je déposais un dernier baiser, à l’abri des regards, sur le bout des lèvres de mon petit ami avant de me précipiter vers la porte d’entrée, prête à accueillir notre blessé. Je fis un clin d’œil à mon irlandais préféré, avant d’ouvrir la porte sur un William plus que rayonnant à ma vue.

-Graaaace ! Ma sauveuse, ma déesse, mon idylle !!!

Oh mon dieu, pourquoi j’avais accepté ce gage déjà ? Il me souleva de terre avant de me déposer un baiser sur la joue. ‘’Respire Grace, respire’’.

-Doucement William, le sermonna sa grand-mère, les médecins t’ont dit de te reposer, allez hop repose la par terre, veux-tu !
-Oui Mamiiiiie !

Je regagnais enfin le sol et adressais un regard de tueur à Allistair qui se tenait sur ma droite en lui murmurant de manière discrète « Combien de cornichons tu m’as dit que je devais manger déjà ? ». Cela le fit rire alors qu’il accompagnait sa grand-mère dans la cuisine, tandis que je suivais le mouvement en m’installant dans le canapé à côté de ce cher William, qui s’allongea, sa tête posée sur mes jambes –ce qui avait le don de m’énerver. Je fus étonnée que Lydia prenne la peine de me faire la conversation. Je devais avouer que je n’étais pas des plus sympathiques avec elle alors que je m’efforçais d’être des plus aimables avec les autres membres de la famille. Pendant mon séjour en Irlande, je souhaitais donner l’image d’une femme débordante de vie, agréable, souriante qui contrastait avec mon caractère introvertie habituelle. Allistair avait réussi à briser cette carapace pour découvrir une femme fragile et je n’étais réellement débordante de vie qu’à son contact. A croire qu’il était réellement l’homme de ma vie.

Elle me fit le récit de ce qu’avaient dit les médecins au sujet de William, celui-ci ne manquant pas de pousser des gémissements pour attirer mon attention. Mais à choisir entre l’ex d’Allistair et son cousin lourdingue, je préférais largement la jeune femme qui prenait la peine de s’intéresser à moi. Mon diagnostic s'était avéré exact, William s'en était sorti avec quelques points de suture et des cachets pour la migraine.

-Tu lui as vraiment sauvé la vie ! S’exclama-t-elle.
-En Irlande, quand quelqu’un sauve la vie d’une autre personne, il est lié à elle à tout jamais, déclara William en me couvrant d’un regard dragueur.

Herk, plutôt mourir que d’être lié à tout jamais avec lui. Me rappelant de mon gage, j’affichais un sourire digne des plus grandes publicités de dentifrice et lui répondis d’une voix aimable :

-Avec plaisir ! Tu n’as besoin de rien ? Un verre d’eau ? Un coussin ? *tout ce qui pourrait me permettre de partir*
-Tout ce que j’ai besoin, c’est de toi, mon ange gardien.

Je luttais pour ne pas lever les yeux au ciel alors que Lydia éclata de rire. Heureusement qu’Allistair savait mieux draguer que cela ! Même si j’aimais celui-ci je ressentais une réelle envie de meurtre à son encontre alors que je devais jouer les filles niaises pour son cousin tandis que mon cœur avait envie de le rejoindre dans la cuisine ! « Sauve moi Allichou ! Sauve moi »….Heureuseusement que Lydia était là pour faire la conversation… « Respire Grace, un défi est un défi et tu vas gagner ! ».

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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyMer 24 Avr - 19:37

Il sourit mais ne fit pas de remarque. Elle ne savait pas dans quoi elle s’embarquait. Il avait dû supporter son cousin durant une grande partie de son enfance et de son adolescence, il le connaissait très bien. Et il pouvait dire qu’elle allait regretter d’avoir accepter ce gage. Il serra sa main, tout en se promettant d’être plus gentil la prochaine fois si elle faisait son gage jusqu’au bout. Parce qu’il allait lui falloir du courage. Avant qu’ils ne puissent faire quoi que ce soit d’autre, la famille arriva. Allistair ronchonna pour la forme. Il aurait bien aimé pouvoir passer encore un moment avec Grace, mais bon ... Un dernier baiser avant qu’ils ne redeviennent de simples amis. Il laissa Grace les accueillir, se contentant de s’adosser au mur d’à côté, son petit sourire toujours aux lèvres.

Et bien, William semblait bien se porter pour un mec qui avait failli mourir ! Il faillit rire tellement que la scène et ses paroles étaient grotesques. Il se croyait dans un film ou quoi ? Il effleura le dos de Grace de sa main pour l’encourager puis suivit sa grand-mère qui, imperturbable, devait aller finir d’éplucher ses pommes de terre. Il s’assit avec elle à table et prit un économe.


« Vous avez pas fait de bêtises, hein ?
- Grand-mère ... J’ai trente-six ans et elle en a trente, on est assez grand pour s’occuper de nous. Mais je te remercie pour ton inquiétude.
- Tu sais, pour moi, tu resteras toujours l’adolescent qui conduisait des tracteurs aux fêtes du village. »


La remarque de sa grand-mère le fit ricaner. La vieille dame le regarda bizarrement avant de marmonner quelque chose du genre ‘la ville, ça change les hommes’. Si seulement elle savait. Histoire de changer de conversation, il demanda comment s’était passé la visite à l’hôpital. Tandis qu’elle racontait tout, sa mère vint les rejoindre. L’irlandais se crispa un peu. Il n’avait toujours pas eu le temps de vraiment parler avec elle ... Sa grand-mère dut sentir qu’ils avaient besoin d’être un peu seuls et s’éclipsa, sous prétexte d’avoir une bouteille de vin à aller chercher dans la cave. Allistair continuait d’éplucher ses pommes de terre, bizarrement.

« Allistair ... Parles-moi. Tu ne peux même pas imaginer à quel point c’est horrible pour une mère de ne pas avoir de nouvelles de son enfant pendant plus d’un an. Et tu débarques du jour au lendemain, en ayant complètement changé.
- ...
- Pourquoi es-tu parti ? Ce n’était pas la seule solution tu sais, on aurait pu t’aider, ton père et moi. Et je suis sûre que Lydia aurait voulu que tu restes. Elle aurait pu attendre pour le mariage.
- ...
- Ou alors, c’est ton travail qui ne te plaisait plus ? J’essaie juste de comprendre pourquoi tu as fait ça. »


Il soupira et lâcha son économe sur la table (de toute façon, il n’avait plus rien à éplucher pour faire semblant de ne rien entendre). Il s’essuya les mains sur un torchon, tout en réfléchissant. Pourquoi ? Là était la grande question dont lui-même ne connaissait pas la réponse.

« Je ne sais pas. Peut-être parce que j’avais envie de prouver que j’étais capable de faire quelque chose de complètement fou. Peut-être parce qu’à trente-quatre ans, j’avais envie de liberté, de voir du pays, de vivre un peu. Je n’étais pas heureux. Ma vie me semblait parfaite, mais en fait, ce n’était pas ce que j’attendais. Ce que je voulais, c’était découvrir de nouveaux endroits et de nouveaux gens. Et c’est exactement ce que je fais en ce moment-même. New-York. Cette ville est juste ... Magnifique. Alors oui, la campagne me manque, mais pour rien au monde, je ne changerais. J’ai des amis fantastiques, un boulot intéressant, je fais plein de choses ... Maintenant je suis heureux. »

Sa mère resta un moment silencieuse avant de sourire, attendrie devant son fils qui semblait découvrir le monde. Allistair lui rendit son sourire.

« Va rejoindre ton amie, ce n’est pas à toi de faire la cuisine. »

Il ne se le fit pas dire deux fois, bien trop content de pouvoir voir comment Grace s’en sortait. Il trouvait Grace, avec la tête de William sur ses genoux (heureusement que c’était un gage ...). Lydia se trouvait assise dans un fauteuil juste en face et Allistair prit place dans le deuxième, posant ses pieds sur la table basse.

« Alors le malade, ça va ?
- Toujours aussi cynique ... Grace, au moins, elle est gentille avec moi. Tu sais cousin, il faudrait que tu apprennes à te monter plus sympa. Je me demande comment elle fait pour être ton ami.
- T’as pas idée comment c’est dur pour elle ... »


Lydia lui lança un regard interrogatif. Elle devait bien sentir que quelque chose se tramait, car elle était quand même plus perspicace que William. Allistair se contenta de faire un sourire rassurant, avant de reprendre :

« Alors, on fait quoi cette après-midi ?
- Vu qu’on est deux couples, on pourrait aller au village, participer aux festivités et aux danses. Je suis sûr que ça plairait à Grace ! »


Allistair faillit éclater de rire devant le regard foudroyant que jetait Lydia à William. Deux couples, la blague. Il leva légèrement les yeux au ciel, avant d’observer la réaction de Grace aux paroles de son cousin.

« Et en plus, y’a un concours de conducteur de tracteur pour toi Allistair ! »

Ce fut au tour d’Allistair de l’étriper des yeux. Raaah mais il ne pouvait pas se taire celui-là ?! Il n’avait même pas besoin de regarder sa belle brune pour voir la lueur de moquerie dans son regard ...
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptySam 27 Avr - 20:59

Une pouffée de bonheur m’envahit à la vue d’Allistair qui revenait de la cuisine plus souriant et nettement plus détendu. Il me lança un regard goguenard même si je pouvais percevoir que la tête de son cousin posée sur mes genoux ne l’enchantait pas. « C’est le jeu ma pauvre Lucette ! », il ne fallait pas parier. Je souris en coin à la remarque d’Allistair alors que nous échangions un regard complice. Son cousin n’avait aucune idée à quel point c’était difficile pour moi de le supporter tous les jours (ironie). Après tout, mon irlandais préféré avait sacrifié un immense placard de la maison pour en faire un dressing, signe que nous vivions quasiment ensembles, sans compter mon étagère entière de chaussures. Mon beau brun avait parfois du mal à comprendre ma passion pour la mode et des choses aussi futiles alors que je n’étais absolument pas matérialiste de nature. A vrai dire, j’avais été élevé dans un monde où seule l’apparence comptait. Il suffisait de voir la personnalité de mon propre cousin pour comprendre ce que j’aurais pu devenir. Les vêtements, la coiffure étaient des moyens de passer inaperçue, une manière de me protéger…

Les festivités du village ? DEUX COUPLES ? Non mais pour qui il se prenait celui-là ? J’espère que par deux couples il voulait dire « Grace et Allistair » et « Lydia et William » car il était hors de question que je parte aux festivités du village alors qu’il avait cette idée en tête. Deux couples...Le coup qu’il avait reçu à la tête avait dû dilapider le peu de cerveau qu’il lui restait… Je fis mon possible pour prendre la voix la plus sympathique du monde même si la moutarde me montait considérablement au nez (ahha trop bonne cette expression)

-AH-AH-AH ce que tu peux être drôle William ! Deux couples ! Tu as vraiment beaucoup d’imagination…

Je levais les yeux au ciel, croisais les bras et restais muette ruminant ma colère en regardant par la fenêtre…Jusqu’à…Jusqu’à ce qu’il fasse allusion aux concours de tracteurs ! Automatiquement ma tête se tourna vers mon irlandais préféré ou devrais-je dire, mon conducteur de tracteur irlandais préféré, et un grand sourire moqueur étira mes lèvres alors que je m’empêchais de rire. Après tout, la campagne, les tracteurs, la ferme c’était ce qui rapprochait Allistair de son enfance, sa famille et ses grands parents étant des agriculteurs, ils avaient dû être fiers qu’il remporte ce prix. Je ne me moquais pas, à vrai dire, de cet état de fait mais rien que d’imaginer mon beau brun sexy sur un tracteur, je ne pouvais pas m’empêcher de glousser. Nous étions, au final, tellement différents l’un de l’autre mais également tellement complémentaires. Je ne savais pas s’il me suffirait d’une vie pour connaître tout de lui tellement il s’agissait d’un homme merveilleux aux multiples facettes plus intéressantes les unes que les autres.

-Avec plaisir !!!! J’ai tellement hâte d’apprendre à conduire moi aussi ! M’exclamai-je impatiente

Bon ok, j’avais plutôt l’habitude de conduire une Ashton Martin, mais l’un n’empêche pas l’autre, si ? Cela ne devait être si compliqué…

-Avant, il faut que nous enfilions nos costumes traditionnels ! S’exclama William en se levant doucement. Je vais dire à grand-mère que nous allons faire un pique-nique pour qu’elle nous prépare un panier.

Il me déposa un bisou sur la joue avant de partir à grandes enjambées dans la cuisine prévenir sa grand-mère. Je luttais pour ne pas m’essuyer à l’endroit même où il avait déposé ses lèvres. Combien de temps je devrais encore supporter ça ? Je détestais les contacts physiques avec autrui en générale, sauf avec Allistair, avec qui je réclamais des câlins et des bisous comme un gros bébé. Je lançais un regard à celui-ci en lui faisant bien comprendre que tôt ou tard j’allais me venger et qu’il devait se préparer à recevoir mon courroux.
Alors que les deux garçons partaient enfiler leurs tenues traditionnelles, Lydia me fit monter dans le grenier pour choisir nos tenues respectives, il s’agissait de robes munies d’un corset pour le haut et très bouffante vers le bas qui me faisait penser à celle que portait les Dames du XVIIIème siècle. Je choisis, une robe verte, qui était, à mon goût la plus traditionnelle possible afin de faire plaisir à la famille Rowlan alors que Lydia se saisissait d’une robe jaune pâle qui ravivait sa chevelure rousse. Je m’installais dans la chambre d’Allistair pour me changer, et me débattais vivement avec le corset jusqu’à ce que des mains expertes m’apportent une aide précieuse. La mère d’Allistair, noua le cordage avec délicatesse avant de me faire pivoter sur moi-même pour me scruter. Ses yeux avaient la même couleur que ceux de son fils ce qui me troubla légèrement tant la ressemblance était frappante.

-Je n’ai pas été très chaleureuse avec vous et j’en suis désolée, me dit-elle avec lenteur et je savais que cela lui coûtait de me faire des excuses. Néanmoins, vous avez sauvé la vie de mon neveu et vous semblez rendre mon fils heureux…Je voudrais donc prendre un nouveau départ avec vous, Grace, si vous êtes d’accord.
- Vous savez, je n’ai pas vraiment connu de famille avant la votre, dis je en cherchant mes mots…Je veux dire je n’ai jamais vraiment connu un environnement familial mais je crois qu’Allistair a de la chance d’avoir des parents qui s’inquiètent pour lui et qui souhaitent son bonheur. Vous n’avez pas à vous excusez de quoique ce soit, je comprends que vous soyez un peu surprise par ma venue ici… Mais si vous recherchez le bonheur d’Allistair, je serais ravie de vous apporter mon aide, Madame Rowlan.

Je lui fis un léger sourire alors qu’elle posait sa main sur mon bras, un sourire sur les lèvres. Qui sait peut être que nous allions finalement nous entendre toutes les deux…Alors que nous allions changer de sujet, nos deux visages se tournèrent vers la porte de la chambre qui s’ouvrit sur un Allistair, une moue boudeuse sur le visage, en…guelte. OH MON DIEU, comment réussir à stopper mon envie de rire maintenant ?
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyDim 28 Avr - 13:08

Costume de ces messieurs:
« Pff je suis sûr que tu vas t’embourber au bout de dix mètres, marmonna-t-il. »

Ca y est, il était devenu ronchon. Il n’avait aucune envie de reposer les fesses sur un tracteur, encore moins que Grace puis se moquer allégrement de lui. Mais en même temps, c’était ses racines, ses origines. Être paysan, ça ne s’apprend pas. Il se rendait bien compte qu’il était tout à fait ridicule de renier cette partie là de lui. Lydia lui jeta un regard désobligeant.

« Serais-tu en train de dire que les femmes ne peuvent pas conduire un tracteur ?
- Les femmes oui. Les citadines, encore pire.
- Eh oh je te rappelle que j’étais juste derrière toi.
- Attend t’as complètement loupé ton virage, jamais un homme n’aurait pu se planter comme ça.
- N’empêche que j’ai fini deuxième.
- C’était un coup de chance.
- Je suis sûre que t’avais trafiqué ton tracteur.
- Même pas en rêve. Je gagne à la loyale moi. »


Lydia lui donna une petite tape derrière la tête puis ils sourirent tous les deux. S’engueuler à propos d’un tracteur, bien tiens ... William les coupa et Allistair se décomposa à l’entendre parler de costume traditionnel. La rousse a côté de lui éclata de rire.

« Bah alors Alli’, pas pressé de te mettre en jupe devant ton amie ? Là, Grace, tu vas tenir un bon dossier. Viens avec moi, je vais te prêter une robe pour l’occasion, afin que tu ressembles à une vraie Irlandaise ! »

Allistair aimait son pays. Mais vraiment. Sa culture, son histoire, sa langue. Mais son costume traditionnel. Il ferma les yeux quelques secondes, hésitant entre l’envie de fuir et celle d’assumer. Il opta pour la seconde option. Après tout, ils étaient là pour que Grace découvre comment il avait vécu. Elle voulait du rustique ? Elle allait en avoir. Il vit son regard de tueuse et se dit que même s’il aillait bien s’amuser avec ce paris, il allait aussi sûrement en baver. Les deux femmes partirent à l’étage tandis que William et lui allèrent dans la chambre du cousin afin d’enfiler ces choses immondes. D’une main experte, car il avait fait pendant plus de vingt ans, il s’habilla des divers morceaux de tissus. Son cousin lui faisait la conversation, même s’il parlait plutôt tout seul qu’autre chose.

« Grace est vraiment charmante ... Et tellement courageuse. Tu as vu comment elle est venue me chercher ? Elle a sauté dans l’eau sans hésiter ! Et elle m’a empêché de me noyer, c’était tellement impressionnant.
- J’étais là tu sais ...
- En tout cas, c’est une bonne idée que tu l’ais emmenée avec toi. Tu sais, je me demande si je ne vais pas venir te rejoindre à new York.
- Pardon ?! »


Allistair se figea. Il avait mal entendu ... Hein, il avait mal entendu ? Ce grand benêt n’allait pas venir lui pourrir la vie. Une vie qu’il avait eut du mal à construire et qui se stabilisait à peine.

« L’Amérique m’a toujours attiré. Ses villes et tout ça. Si tu as réussi à faire le grand saut.
- Restes dans ton patelin pourri et arrêtes de m’emmerder,
grommela-t-il.
- De quoi ?
- Rien. Je vais voir où en sont les filles. »


Il sortit de la pièce sans plus attendre, en faisant un peu la tête. Son cousin avait décidé de lui pourrir son séjour jusqu’au bout ou quoi ? Ou même sa vie. Hors de question qu’il vienne à New York. Allistair était prêt à déménager juste pour ne pas devoir le supporter. En emportant Grace avec lui, bien entendu. Il arriva dans sa chambre et vit directement le visage de sa belle Américaine.

« Toi, si tu ris, je t’étrangle.
- Allistair ! On ne parle pas comme ça à ses amis. C’est à se demander qui t’a élevé des fois.
- Oui maman ...
- Aides la à finir de s’habiller au lieu de l’agresser. »

Sa mère soupira, adressa un sourire à Grace et sortit de la pièce. Allistair regarda son amie, l’air perplexe.

« Mais c’est qu’elle t’aime bien en fait. Je ne pensais pas ça possible. Bon, il te manque quoi ? »

Il la fit asseoir sur sa chaise. Sur son bureau se trouvait un collier ras-du-cou, avec de petites pierres vertes, assorti à la robe de Grace, qu’il lui attacha autour du cou. Il lui serti ensuite le front d’un ruban de cuir, sur lequel se trouvait des pierres comparables au collier.

« C’est pas très traditionnel, mais ça a son charme ... »

Il la prit par la main et l’emmena jusqu’à la salle de bain, pour qu’elle puisse voir comment elle était resplendissante. La tenue d’Allistair était à la couleur de sa famille, soit un vert foncé. Il se tint derrière elle, les mains sur ses épaules.

« Tu es magnifique. »

Il observait cette jeune femme, habillée telle une Irlandaise, qui respirait la grâce et la beauté. C’était à se demander ce qu’elle lui trouvait à lui ... D’accord, il avait plutôt fier allure aussi, maintenant qu’il s’était redressé et ne faisait plus la tête, mais tout de même. Hélas, une voix les coupa, une voix tant détesté par les deux. William.

« Grace, Allistair, on va y aller ! »

Allistair embrassa sa dulcinée dans le cou avant de sourire.

« Prête à devoir le supporter pendant une journée entière ? Promis, si je vois une flaque de boue, je le pousse dedans. »
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyLun 6 Mai - 21:00

e tentais tant bien que mal de dissimuler mon sourire alors que je contractais mes abdos pour ne pas éclater de rire devant madame Rowlan. Après tout, il s’agissait d’un costume traditionnel et je ne souhaitais pas véritablement me moquer alors que la mère d’Allistair venait tout juste de m’accorder sa confiance. Pourtant, quand mon conducteur de tracteur préféré me lança une menace, cela redoubla mon hilarité. Dommage que je n’avais pas mon appareil photo à porter de mains ! Il m’aurait été possible de vendre ses clichés très chers aux étudiants qu’Allistair persécutait durant ses cours magistraux. A la place, je devais me contenter de photographier à tout jamais cette image dans mon esprit. J’avais décidément déniché un excellent moyen de pression contre lui (mouhaha). Je rendis son sourire à la maman d’Allistair alors qu’elle nous laissait seuls. J’attendis que ses pas résonnent dans l’escalier pour laisser évacuer mon hilarité. Je me bidonnais littéralement alors que des petites larmes coulaient sur mes joues. Jupe et Allistair ne faisaient, à vrai dire, pas bon ménage, lui qui était si viril, matcho, voilà qu’il portait une jupe comme une petite fille ! Celui-ci me lançait un regard de tueur, bras croisés, grommelant entre ses dents alors que je dévoilais une facette de ma personnalité jusqu’alors inconnue. Cela faisait vraiment longtemps que je n’avais pas autant rit, d’habitude si froide et fermée, je venais de redécouvrir le plaisir de sentir les abdos douloureux et les joues qui tiraillaient. Le calme revenu, j’en profitais pour attraper mon beau brun dans mes bras histoire de me faire pardonner…Il n’aimait pas qu’on se moque de lui et je le comprenais fort bien. Après diverses caresses, regards mielleux et petits bisous dans le cou, je finis par lui faire retrouver le sourire et même eu le droit à un baiser de sa part.

-Vous savez que vous avez de très beaux mollets Monsieur Rowlan, lui dis-je en taquinant alors qu’il me faisait assoeir sur une chaise.

Il prit soin d’attacher un collier ras de coup pour compléter ma toilette ainsi qu’un bandeau de cuir. Je me laissais faire, toujours autant séduite par cet homme qui prenait tellement soin de moi. Je lui caressais le ventre dans un geste tendre alors que je ne le quittais pas des yeux, la tête en arrière. Il était ma vie. Il attrapa ma main pour m’emmener dans la salle de bain afin que je contemple son œuvre. Je ne m’étais jamais considéré comme une jolie femme et à vrai dire, j’avais plutôt tendance à me dévaloriser mais je devais avouer que la coupe de la robe ainsi que sa couleur ravivait mes yeux et mon teint encore bronzé. Ses mains sur mes épaules, Allistair me murmura un compliment au creux de mon oreille et je ne pus m’empêcher de rougir alors que je le regardais intensément dans le reflet du miroir. Savait-il lire cette lueur amoureuse dans mes yeux ? Savait-il à quel point j’étais accroe à lui ? Il était un si bel homme, ses yeux me faisaient littéralement craquer et son petit sourire en coin…Oh mon Dieu, il fallait que je m’éloigne de ce dieu vivant avant de lui enlever moi-même son guelte ! Une voix coupa cet instant magique, une voix que j’allais devoir supporter toute une après midi, William. Allistair m’embrassa dans le cou, provoquant une onde de chaleur dans ton mon corps avant de plaisanter sur son cousin.

-Tu rigoles ? Il serait assez bête pour se noyer dans une flaque de boue et réclamer du bouche à bouche. Non merci !

Bon d’accord c’était dur, mais il fallait avouer que William était vraiment très lourd ! Nous descendions en traînant les pieds les escaliers en sachant pertinemment que nous ne pourrions pas profiter de cette journée ensemble, main dans la main comme un couple.

-Grace tu es la plus belle femme que j’ai jamais vue de ma vie ! S’extasia William

Je levais les yeux au ciel alors que je saisissais le bras qu’il me tendait. Il lança un clin d’œil, pas très discret à Allistair ce qui redoubla mon envie de meurtre. Lydia, qui était également très jolie dans sa tenue prit le bras de mon irlandais préféré, puis tous les quatre nous nous dirigions bras dessus, bras dessous, vers la fête organisée dans le village. Le trajet à pieds n’était pas très long, nous avions donc décidé de profiter du grand air et du magnifique paysage pour nous y rendre. Allistair et Lydia se trouvaient devant nous en grande conversation irlandaise alors que j’essayais tant bien que mal de maintenir mon sourire de façade avec William.

-Tu sais que j’ai peut être envie de m’installer à New York ! Me dit-il avec entrain alors que nous marchions.
-Quoi mais pourquoi ? *tousse* Je veux dire…Allistair est au courant ?
-Oui je lui en ai parlé tout à l’heure, il n’avait pas l’air super enthousiaste. Et toi tu en penses quoi ? Cela serait vraiment un bon moyen de faire connaissance, tu crois pas ? Je pourrais te voir tous les jours…Avec un peu de chance, je pourrais même vivre avec mon cousin.

Hors de question que tu vives avec ton cousin, idiot ! Trop c’est trop, il était vraiment impossible qu’il s’incruste dans notre vie. Allistair avait dû lui rire au nez face à cette idée et puis depuis quand il s’intéressait à New York celui-là ? J’essayais de formuler une phrase avec tact même si cela n’était pas gagné. J’avais vraiment du mal à canaliser ma froideur.

-Tu sais je ne suis pas certaine que ce soit ton genre de vie. Et puis…Si j’avais la chance de vivre dans un pays aussi beau, je ne le quitterais pour rien au monde !

Au moins c’était clair. Il n’eut pas le temps de répondre alors que nous arrivions à l’endroit des festivités. Un grand chapiteau avait été dressé où les convives de cette fête buvaient de la bière en riant, un concours des meilleures tartes étaient organisées, ainsi que du plus beau costume, au loin des danseurs pratiquaient gaiement des danses traditionnelles, qui sait, peut-être que j’aurais la chance d’avoir une danse avec mon cher et tendre…
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyMar 7 Mai - 21:55

Il sourit à sa remarque. William ferait tout pour pouvoir toucher Grace de nouveau ... Quitte à se ridiculiser. Promis, après cette journée, il ne laisserait plus jamais Grace devoir supporter son cousin. Mais d’un côté, c’était elle qui l’avait cherché ... Après un dernier sourire à sa bienaimée, ils descendirent les escaliers pour aller retrouver les deux Irlandais qui les attendaient. Son cousin ne put s’empêcher de faire une remarque à Grace. Allistair tiqua un peu quand sa belle passa son bras autour de celui du gros lourdaud. Pendant un moment, il eut une envie soudaine. Celle d’attraper Grace et de s’enfuir avec elle, pour profiter de sa journée, rien qu’avec elle. Mais il se retint. Ce n’était pas encore le moment ...

A la place, il proposa son bras à Lydia. Ils se mirent en route vers le village. Celui-ci ne se trouvait pas bien loin, si bien que les quatre jeunes gens s’y rendirent à pied. Les deux Irlandais se retrouvèrent bientôt quelques mètres devant l’autre couple. Lydia jeta un regard circonspect à Allistair.


« Dis-moi ... Il se passe quelque chose là, non ?
- Comment ça ?
- Ne fais pas ton innocent. Pourquoi est-ce que tu laisses ton amie avec William ? Il va y avoir un meurtre avant la fin de la journée. »


Allistair sourit, l’air mystérieux.

« Elle l’a mérité ... Tu aurais préféré être sa place ?
- Pour rien au monde ! Il est vraiment lourd. Quand tu es parti, il est le premier à être venu me voir et il m’a littéralement fait la cour. J’avais l’impression d’être au Moyen-âge.
- Ca ne m’étonne pas de lui ... »


La discussion dériva. Elle lâcha à demi-mot qu’elle était fiancée et quand Allistair la félicita, elle s’ouvrit un peu plus sur le sujet. Son futur mari était en voyage d’affaire et c’est pour cela qu’elle avait pu venir passer ces quelques jours avec eux.

« Il n’a pas été un peu inquiet que tu reviennes dans la famille de ton ex ?
- Non, non, il me fait confiance et il sait bien que je ne vais pas me laisser influencer par tes parents. Ils essaient encore de me persuader, mais je crois que c’est plus pour la forme qu’autre chose. Et toi, quelqu’un dans ta vie ?
- Ca se pourrait bien ...
- Ah. Et un mariage en prévision ?
- Je pense oui. Il ne me reste plus qu’à lui demander. »


Il s’étonnait lui-même sur ce coup-là. Il était donc prêt ? Enfin, il restait encore à trouver le bon moment ... Et un endroit, autre qu’une berge de lac peu romantique. Allistair était romantique, parfois ... Lydia et lui continuèrent à parler de tout et n’importe quoi, jusqu’à leur arrivé à la fête. Allistair se stoppa quelque secondes, empli d’une bouffée de nostalgie. Sa jeunesse lui revenait en pleine face. Quelqu’un lui mit une grande claque dans le dos à lui décoller les poumons.

« Allistair, quel plaisir de te voir dans village ! Ca faisait un moment.
- Salut Asling. »


Allistair se retourna et sourit. Devant lui se trouvait celui qui avait été son meilleur ami pendant une grande partie de son enfance et son adolescence. Ils s’étaient ensuite perdus de vu à cause des études et tout ça, mais Asling lui avait toujours un peu manqué. L’homme en question avait le même âge qu’Allistair, faisait environ un mètre quatre-vingt et était baraqué. Vraiment baraqué. Une barbe fournie lui mangeait le menton.

« Encore avec ta rousse à ce que je vois ?
- Ahah dis ça à mon fiancé, je suis sûre qu’il va être heureux d’entendre ça.
- Asling ou la finesse incarnée ...
- Que veux-tu, les années ne m’ont pas changé. »


Les deux hommes discutèrent un peu, Lydia patientant tranquillement à ses côtés. Il était de coutume que les couples ne se séparent pas durant la fête. Ils firent ensuite le tour de tous les anciens amis d’Allistair. Celui-ci avait grandi avec les gamins du village et connaissait presque tout ceux de sa génération. Il passa plus d’une heure à serrer des mains ou des gens dans ses bras, à boire des chopes et à répéter ce qu’il lui était arrivé depuis son départ pour les Etats-Unis. Cependant, à intervalle régulier, il levait les yeux pour essayer de voir Grace. S’assurer que tout allait bien pour elle ...

La nuit tombait doucement sur le village et les festivités battaient leur plein. Allistair alla s’asseoir sur un banc, toujours accompagné de son Irlandaise.

« Mes pieds n’en peuvent plus ...
- T’as de la chance, t’as le droit à des bottes. Pense à nous les filles, qui devons porter ses chaussures.
- Au fait, elle est quand la course de tracteurs ?
- Dans deux heures, elle est en nocturne cette année. Après y’a la dégustation de tartes. Ensuite, le défilé en costume. Et pour finir, le dîner – ou beuverie plutôt – en chanson.
- Ouais, on n’est pas couché quoi.
- Et non. On commence à se faire vieux pour ces choses-là. »


Allistair sourit. C’était surtout son escapade du matin qui l’avait crevée. Mais l’ambiance festive le reboostait et il se sentait près pour une soirée mouvementée. Mais pour l’instant, il avait bien envie de retrouver Grace et de s’éclipser quelques instants avec elle, pour avoir un souvenir mémorable de cette soirée. Un moment juste à eux deux.
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyMer 8 Mai - 12:38

J’observais du coin de l’œil, les individus qui venaient saluer Allistair avec entrain, dont un en particulier qui était assez impressionnant par sa taille et corpulence. D’après ce que j’avais compris, il s’agissait de son ami d’enfance du nom de Asling et je devais lutter pour ne pas l’assaillir de questions. J’avais toujours cette envie pressante d’en découvrir plus, notamment sur l’enfance et l’adolescence de celui-ci. Malheureusement, je n’eus pas le temps d’ouvrir la bouche que William me tirait vers un stand de tirs en m’affirmant qu’il était le meilleur de sa génération ce qui ne m’impressionnait pas du tout. La coutume voulait que les couples ne se séparent pas durant les festivités, autant dire que j’allais être piégé avec lui durant toute l’après-midi. Comme il fallait s’y attendre, il remporta le prix : une peluche en forme de trèfle à trois feuilles, symbole purement irlandais qu’il m’offrit. Il me proposa ensuite d’aller regarder le match de « hurling » où des équipes de différentes écoles s’affrontaient tout au long de la journée. C’était un sport traditionnel irlandais dont j’ignorais absolument tout. William, prit la peine de m’expliquer les règles avant que le match ne commence. Il se pratiquait à 15 contre 15 et consistait, à l’aide d’une crosse, à pousser une balle nommée « sliotar » dans les buts, un peu comme du hockey sauf qu’il s’agissait d’un sport de contact. J’essayais tant bien que mal de comprendre les règles alors que le cousin d’Allistair semblait hypnotiser par les matchs qui se succédaient à vives allures. Quand le soleil déclina, William et moi-même avancions vers le chapiteau pour rejoindre Allistair et Lydia. Je n’avais véritablement pas vue la journée passée et appréciais l’Irlande pour son caractère festif, et chaleureux. Bien que n’ayant pas passé l’après-midi avec l’élu de mon cœur, j’avais tout de même passé une excellente journée, William ne s’étant pas montré trop lourd.

Un sourire illumina mon visage à la vue d’Allistair assis sur un banc aux côtés de Lydia. Il m’avait tellement manqué ! Bizarrement, alors que j’étais restée assise quasiment toute la journée, je me sentais plutôt fatiguée, mais heureuse d’avoir pu profiter de ce dépaysement qui me rapprochait encore davantage de mon Allichou préféré.

-Salut vous deux, déclarai-je en souriant (et en ne quittant pas Allistair des yeux).
-Tu veux que j’aille te chercher quelque chose à boire Grace ? Demanda William.
-Hum oui…Je prendrais un jus de fruits, merci beaucoup William. Vous avez passé une bonne après midi ?
Pendant que William s’éclipsait, Lydia m’expliqua qu’ALlistair avait fait office de « star » de la journée et que tous ses anciens camarades étaient venus le saluer en lui posant une multitude de questions sur sa vie, dorénavant citadine. Elle poussa un profond soupir et plaisanta ensuite sur l’état de ses pieds qui n’arrivait plus à la porter.
-Cela t’ennuierait si je t’empruntais Allistair pour aller danser ? Je meurs d’envie de savoir si cette star locale a encore la force d’une petite danse *sourire malicieux*.

Ni une, ni deux, j’avais trouvé le moyen de m’isoler un moment avec mon irlandais préféré. En réalité, durant toute la durée des matchs, j’avais imaginé plusieurs plans d’assaut pour kidnapper Allistair afin que nous nous retrouvions seuls un moment. J’avais un besoin inconditionnel qu’il me serre dans ses bras et qu’il me raconte lui-même, le compte rendu de sa journée. Nous avancions vers la piste où une musique assez lente débutait, un air de flute et de harpe mélangeaient. Ne connaissant absolument pas ce style de danse, je laissais Allistair me guidait, ne le quittant pas des yeux une seule seconde, silencieuse. Parfois nous n’avions pas besoin de parler pour nous comprendre, de toute façon aucun mot n’aurait pu définir ce que je ressentais pour lui. Nos deux corps finirent par se rapprocher lentement alors que la main de mon irlandais posé en bas de mes reims me rapprochait de lui avec lenteur, tandis qu’avec l’autre, il caressait ma main discrètement et avec douceur. « Je t’aime », lui murmurai-je. La fatigue que j’avais ressentie toute la journée s’était envolée, l’air frais de la brise qui refroidissait mes épaules avait disparu, j’étais bien…En sécurité, dévorant des yeux, l’homme que j’aimais le plus au monde. Que rêver de mieux ? L’air lent se transforma en une chanson rapide, dynamique et entraînante nous séparant à regret. Nous restions quelques instants stoïques, à nous regarder l’un l’autre, comme si la foule qui dansait autour de nous, une danse particulière, n’existait pas. Puis, nous rejoignions ces drôles de danseurs dans une succession de pas presque impossibles à maîtriser. Alors, que focalisée sur mes pieds pour essayer de faire exactement les mêmes pas que mon irlandais préféré, je perçus au loin William qui souhaitait certainement nous rejoindre. Prise d’un vent de panique, je saisissais la main d’Allistair et me mis à courir, me frayant un chemin parmi les danseurs, en direction du bois au rythme de la chanson effrénée. Après quelques minutes, cachés derrière un gros chêne après avoir vérifié peut être cent fois qu’il ne nous avait pas suivi, je me mis sur la pointe des pieds et embrassais mon petit ami plaqué contre l’arbre, mon baiser traduisant tout l’amour que je lui portais. La véritable fête allait pourvoir commencer…
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyJeu 9 Mai - 17:35

« Tu crois que Grace a tué William ?
- Je n’espère pas ... Non, je suis sûr qu’il a été à peu près supportable.
- Il l’aime bien la petite Américaine ... Enfin, comme toutes les filles qu’il croise quoi.
- Un peu un Don Juan raté quoi.
- D’ailleurs tout à l’heure, je les ai vu tous les deux près des terrains de hurling. »


Cela fit rire Allistair. Quand on voulait se montrer un temps soit peu romantique ou même attentionné, on n’emmenait pas sa partenaire voir un match de trente hommes tapant dans une balle et risquant à tout moment de se faire exploser le crane. Il y avait plus subtil, tout de même.

« Que veux-tu, c’est un fan inconditionnel ...
- Regardes, ils arrivent. »


L’Irlandais releva la tête et offrit un sourire éblouissant à sa belle brune. Cela lui faisait vraiment plaisir de la voir. Bon, c’était un peu inquiétant qu’il n’arrive plus à passer une journée loin d’elle, mais tant pis ! Grace demanda la permission à Lydia de danser avec lui. Il se leva et tendit sa main à la jeune femme.

« Hé, c’est encore l’homme qui décide dans le couple.
- Je te le prête autant de temps que tu veux, ça me fera des vacances ! »


Le couple se dirigea vers la piste de danse. Il plaça les mains de Grace correctement et l’entraîna dans la danse. C’était une sorte de valse, sans le côté guindé. Allistair n’était pas très bon danseur, mais de toute façon, cela lui était totalement égal à cet instant précis. Tout ce qui comptait, c’était de pouvoir se plonger dans les yeux de Grace. Il ne pouvait détacher son regard de son visage. Ils se rapprochaient de plus en plus. La main d’Allistair glissa de la hanche de la jeune femme jusqu’au bas de ses reins, pour mieux l’attirer à lui.

Il ne répondit rien, mais sourit. Il profita du fait qu’ils étaient entourés pour l’embrasser tendrement sur la joue, restant un moment collé à elle. Mais ils n’étaient pas seuls au monde et la réalité les rattrapa. Changement de chanson, changement de rythme. Il s’écarta d’elle et resta un moment là, à juste lui tenir la main et la contemplant. Un léger soupir s’échappa de ses lèvres, mais il avait toujours un petit sourire. Puis il se laissa entraîner par l’air de musique bien connu.

Il se fit brusquement tirer et ne comprit pas tout de suite. Il se laissa faire. Que fuyait-elle ? Question bête ! A part son cousin, Grace ne fuyait personne comme la peste. Il avait à ce moment-là l’impression de revivre sa jeunesse. Quand il s’échappait des fêtes avec sa copine du moment pour passer un moment tranquille derrière un arbre ... Sauf que là, ce n’était pas une fille parmi tant d’autres. C’était Grace. Il n’y avait rien pour qualifier ce qu’elle était. C’était plus que la femme de sa vie.

Il enroula ses bras autour de la taille de sa belle Américaine, la collant à lui. Les minutes s’égrainèrent comme des secondes alors qu’elle était dans ses bras et que de ses baisers, il lui confirmait que son amour était réciproque. Ses mains remontèrent jusqu’au visage de la jeune femme. De ses pouces, il lui caressa doucement les joues et les pommettes. Il se décida enfin à lâcher ses lèvres, posant son front contre le sien, ses yeux fixés dans les siens.

« Maintenant tu me connais ... Tu sais qui est Allistair Rowlan. Tu connais mon pays, ma famille, mes amis. L’atmosphère dans laquelle j’ai grandis. Tu m’as vu quand j’étais faible et triste. Tu m’as vu heureux. Alors mademoiselle Grace Burton, acceptez-vous de devenir la femme de ma vie ? Celle que jamais je ne quitterais ? Qui pourra me supporter même quand je serais de mauvaise humeur ? Celle que je protégerais dès qu’elle en aura besoin ? Celle qui s’endormira tous les soirs dans mes bras ? »

Ca ressemblait à une demande en mariage, mais ce n’en était pas une. C’était une déclaration d’amour et en même temps, c’était un moyen pour lui de faire comprendre à Grace la place qu’elle avait pris dans sa vie. Que sans elle, il ne serait plus rien. Il la voulait à ses côtés jusqu’à sa mort. C’était un sentiment si fort ... Il n’en avait jamais ressenti comme ça.
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyJeu 9 Mai - 19:54

Je m’abandonnais totalement dans les bras de mon irlandais préféré, me sentant soudainement fragile et légère alors qu’il me tenait fermement contre lui. J’étais si bien….Nos baisers partagés me rappelaient tout l’amour que je lui portais. C’était comme si, pendant un bref instant, nous ne formions plus qu’un en une harmonie parfaite. Ses mains remontèrent jusqu’à mon visage alors qu’il collait son front contre le mien. Un sourire heureux étira mes lèvres alors que mes yeux étaient captivés par les siens. Je le trouvais soudainement sérieux, mon cœur se mit à battre plus vite alors qu’il me faisait certainement la plus belle des déclarations d’amour. Allistair était le genre matcho, qui n’y allait par quatre chemins et était même plutôt gêné quand il devait partager ses sentiments. Tout comme moi d’ailleurs. Sa question était presque idiote mais m’allait droit au cœur. Evidemment que j’acceptais de passer le restant de ma vie à ses côtés, évidemment que je ne voulais plus le quitter une seule seconde, évidemment que ma vie sans lui était dépourvue de sens…Je caressais son visage avec douceur alors que mes yeux resplendissaient d’une lueur d’amour pour lui. Je le connaissais pour savoir que ce n’était pas une demande en mariage mais un serment qui nous lierait à tout jamais.

-Je ne peux déjà pas me passer de vous Monsieur Rowlan, alors oui, oui, oui et reoui. Je serais certainement la plus heureuse des femmes si vous me donnez la chance de passer chaque seconde à vos côtés !

Je me mis sur la pointe des pieds, l’embrassais avec tout mon amour, mes bras se nouant autour de son cou alors que peu à peu je quittais le sol pour qu’il me fasse tournoyer dans de grands éclats de rire. Qui aurait prédit que je serais si heureuse un jour ? Je croyais connaître l’amour. Quand mes parents avaient choisi pour moi d’épouser Nate, je croyais sincèrement que je l’aimais mais rien n’était comparable à ce que je pouvais ressentir à présent. Tout mon être, chaque fibre de mon corps, mon cœur, mon âme vibraient pour Allistair Rowlan. Bien entendu, perdre Nate avait été une grande souffrance mais ne pas rencontrer ce petit prof de philo irlandais aurait été la plus grande erreur de ma vie. Grâce à lui, je savais ce qu’était un amour vrai, sincère. Je savais ce qu’être amoureuse signifiait. Il m’avait offert le plus beau des cadeaux et je lui en serais certainement redevable durant tout le reste de mon existence. Il avait ce charme si particulier qui me faisait fondre et même ses défauts me faisaient craquer. Tout n’avait pas bien commencé entre nous.A vrai dire, la première fois que je l’avais vu je m’étais demandée ce que souhaitait cet odieux personnage en venant m’adresser la parole. Nous en avions fait du chemin à présent. Nous avions appris à nous connaître, à prendre soin de l’autre, à s’apprécier. Allistair Rowlan était le plus beau choix que j’avais fait dans ma vie et il m’était impossible de le regretter…Il était tout ce que je voulais.

Je retrouvais pieds à terre alors qu’un nouveau baiser nous liait rendant cet instant presque magique. Alors que j’allais passer ma main dans ses cheveux, une lourde main agrippa mon poignée pour m’éloigner d’Allistair. En une fraction de seconde, je me retrouvais derrière un William énervé abattant un lourd coup de poing sur le visage de mon irlandais préféré. Prisonnière de sa poigne d’acier, il m’empêcha de me précipiter vers mon petit ami qui surpris par l’attaque avait effectué un mouvement de recul.

-CoMMENT OSES TU ! S’insurgea-t-il ! GRACE A CONFIANCE EN TOI…Alors voilà ce que le GRAND Allistair Rowlan est devenu ???!!!. Tu sais que Grace m’INTERESSE et tu l’emmènes dans les bois pour profiter d’elle? Ne t’en fais pas, Grace, il ne te fera plus de mal. Ton père aurait vraiment honte…Allez viens Grace, on retourne à la fête et toi *dit-il en désignant Allistair* ne t’avises pas de m’adresser la parole ! Ni à moi, ni à elle…

Il me tira avec une force mais je réussis, après plusieurs efforts successifs à me libérer de sa poigne en déclarant un « lâche moi » froid et dur. Surpris par mes gestes de défense, il se retourna et sans véritablement chercher à comprendre je lui infligeais une gifle aussi grande que sa stupidité. La gifle siffla alors qu’une colère froide s’emparait de moi tandis que le silence nous envahissait. Penaud, il me dévisagea tandis que je le défiais du regard, tout sourire, frasque, ayant disparu de mon visage devenu de marbre.

-Pour qui te prends tu….
-Grace, je voulais…Je pensais…
-Ne m’interromps pas ! Tu me connais depuis une journée seulement et tu crois que je t’APPARTIENS ? C’est toi qui devrait avoir honte, tu prends les femmes pour des objets, tu n’as aucun tact et aucun romantisme. Je vais te dire une bonne chose, pour rien au monde je ne voudrais être avec quelqu’un comme toi *lançai-je glacial*. Allistair et moi sommes ensembles depuis environ huit mois et il m’a toujours affirmé le plus grand bien de toi. Que tu es osé levé la main sur lui pour une femme, te déshonore et déshonore ta famille. Je ne te le pardonnerais jamais, cousin avec lui ou non.

Pantelant, il resta muet. Certes, il avait certainement agi avec de bonnes intentions, me pensant en danger mais la colère qui déferlait en moi m’empêchait de prendre du recul. Après lui avoir lancé un regard meurtrier, je me dirigeais vers Allistair pour examiner sa lèvre tremblante de rage, les feux d’artifices retentissant au loin. Décidemment, il s’en passait des choses en Irlande !
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptySam 11 Mai - 20:24

Elle accepta. Bizarrement, cela ne surprenait Allistair en rien. Mais maintenant, il était engagé et respecterait ces paroles jusqu’au bout. Bien que parfois lâche, quand il donnait sa parole, il ne le faisait pas à la légère. Grace pouvait être sûre de toujours pouvoir compter sur lui. Dire qu’un an avant, il ne connaissait même pas son existence et que maintenant, elle était devenue si indispensable dans son existence ... Comme quoi, la vie est parfois un peu bizarre. Mais tandis qu’il l’embrassait, il se disait que ce n’était pas plus mal.

Mais tandis qu’il serra la femme de sa vie dans ses bras, elle lui fut soudainement arrachée. Il releva la tête, ne comprenant absolument pas ce qui se passait. La douleur irradia soudain. Un gout de sang lui emplit la bouche tandis que sa tête partait en arrière. Son dos heurta l’arbre. Heureusement, sinon il se serait ramassé. Il regardait son cousin, complètement surpris. Il ne savait même pas quoi répondre à ces accusations. Il aurait emmené Grace dans les bois pour profiter d’elle ? Mais c’est complètement ridicule ! Sauf que William ne connaissait pas la vérité et ne pouvait donc pas comprendre la situation actuelle ... Allistair s’essuya un peu le sang qui coulait de sa bouche et se redressa. Il voulut expliquer, mais Grace l’en empêcha. Il fut un peu surpris par la claque qu’elle lui infligea mais après tout, il l’avait bien mérité. William semblait rapetisser sous le coup de la colère de Grace. Il murmura un « ça va » à l’adresse de la jeune femme, qui semblait s’inquiéter pour lui puis se tourna vers son cousin.


« Tu sais, on n’avait pas l’intention de te blesser.
- C’est quoi cette histoire ?! Elle est restée collée à moi toute la journée. Je croyais que je l’intéressais un peu.
- Tu ne lui as pas demandé son avis non avis.
- Elle ne m’a pas repoussé.
- Alors oui, c’est là toute la complexité de la chose. »


Il se sentait mal à l’aise. Devait-il tout lui dire ? Mais il savait très bien que s’il ne le faisait pas, ce serait encore pire. Il soupira avant de se lancer.

« Suite à un paris, Grace était obligée de passer la journée avec toi.
- Pourquoi ?
- Et bien ... »


William était peut-être abruti mais il comprit sur ce coup-là, devant l’hésitation de son cousin. Cette fois, son poing atterrit en plein sur la pommette de l’irlandais qui s’écroula par terre.

« Et à part la violence, tu connais autre chose ?! »

William se servait de ces poings pour régler un problème, jamais de sa tête. Mais il faut dire que vu comment il était bâti, on s’en souvenait facilement. Allistair avait un peu le tournis et se dit que finalement, ce n’était pas plus mal de rester par terre. Ca lui éviterait peut-être de se faire encore frapper. William se tourna vers Grace, le regard empli de mépris.

« Ca vous amuse de vous moquer des gens ? C’est totalement puéril et blessant ! Je vous le ferais payer. Surtout à toi, Allistair. Aller vivre aux Etats-Unis t’a vraiment changé. Retournes dans ton pays et ne remet plus jamais les pieds ici, ça ne nous fera que du bien. »

Il tourna les talons et s’en alla d’un pas rageur. Allistair se releva doucement. Des sentiments partagés l’agitaient. D’un côté, il se disait qu’ils avaient eu raison de se moquer de lui, qu’il l’avait mérité, avec son comportement de gros lourdaud. S’il n’avait pas sauté sur Grace dès leur arrivée, ce se serait sûrement passé autrement. Mais d’un autre côté, il ne pouvait s’empêcher de se sentir un peu gêné. C’était quand même dégueulasse ce qu’ils avaient fait. Surtout qu’il avait peut-être été un peu trop franc sur ce coup-là. Mais au moins, pour une fois, il avait assumé ses actes. Le retour à la maison allait sûrement être un peu difficile. Ses grands-parents protégeaient William en toutes circonstances. Ils le trouvaient abruti eux-aussi, mais faisaient avec. Allistair ferma les yeux trente secondes, histoire de se remettre les idées en place. Il avait mal à sa lèvre, qui saignait encore, il avait mal à la pommette, il avait la tête qui tournait un peu et son humeur était descendue en flèche.

« Et une magnifique soirée gâchée ... Je suis désolé Grace, nos vacances semblent être destinées à être un fiasco complet. »

Il la regarda, un peu penaud qu’elle doive supporter tout ça. Ce n’était pas vraiment le but de leur voyage. Il la prit dans ses bras et lui fit un gros câlin, comme si ça pouvait tout arranger. Un miracle peut-être ...

« Bon, je te laisse le choix pour la suite du programme ... Soit on rentre tranquillement à la ferme, qui serait désert jusqu’à demain midi, soit on reste ici et on essaie d’éviter William durant toute la soirée. »

Facile de savoir ce qu’il préférerait. Mais c’était à Grace de choisir. Lui avait l’habitude de ce genre de fête et tout ça, alors que pour elle, c’était un peu une occasion unique.
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyLun 13 Mai - 17:59

« Je croyais que je l’intéressais un peu ». Non mais il était vraiment ravagé…Je le connaissais depuis seulement un jour, comment aurais-je pu être intéressé par un tel personnage qui plus est grossier, sans aucun tact et qui avait frappé mon copain ?! Allistair finit par tout avouer sur notre petit manège et reçut un nouveau coup de poing en pleine pommette. « Non mais ça va pas ! » m’exclamai-je en me précipitant vers mon petit ami qui venait de s’écrouler à terre face à la violence de ce nouveau coup. William m’arrêta dans mon geste, me saisissant le poignet, en me vociférant une menace en plein visage, des yeux remplis de rage. Il ne savait vraiment pas à qu’il s’adressait celui là, s’il faisait le triple de mon poids, rien chez lui n’aurait pu m’intimider. Maintenant parfaitement mon calme, je lui adressais un regard snobe avant qu’il ne me lâche doucement pour partir d’un pas rageur. D’un côté je n’en avais strictement rien à faire de sa réaction qui pouvait semblait justifiée mais d’un autre, je ne voulais pas être présentée comme celle qui avait réduit à néant toute bonne entente entre les cousins Rowlan. Cependant, aveuglée par ma colère, je n’avais ni l’envie, ni la force de réfléchir à cela pour le moment. Inquiète pour mon irlandais préféré, je l’aidais à se relever avant d’examiner sa lèvre gonflée qui saignait abondamment et sa pommette ce qui lui décrocha une grimace.

-Tu n’as pas à t’excuser…C’est un peu à cause de moi tout ça, je suis désolée…Mais en même temps il l’a cherché, s’il n’était pas ton cousin, je lui aurais mis une bonne correction !

J’avais un peu de mal à dissimuler ma colère, mes sourcils froncés, une moue boudeuse affichait sur mon visage. Bon d’accord, j’étais musclée comme un moustique et alors ? Cela fit rire Allistair qui me saisit dans ses bras, me surnommant « sa petite guerrière ». A son contact, toute la frustration, rage, et angoisse que j’avais pu ressentir s’envolèrent pour laisser place à une intense fatigue. Dans mon esprit, je n’étais jamais aussi en sécurité que dans ses bras et nous savourions tous les deux cet instant de calme après la tempête.
-Et rater une occasion en or de ne pas filmer ton grand retour sur un tracteur ? Tu veux rire j’espère !!! Qui sait… je pourrais peut-être publier ces clichés sur le site de la faculté de colombia… ‘’Votre professeur d’université, Allistair Rowlan, le conducteur de tracteur reconnu internationalement ». *je souris timidement* Non, je plaisante, je veux simplement rentrer, enlever ces vêtements, m’occuper de ton visage, prendre un bon bain et rester dans tes bras. Ca te va comme programme ?

Heureuse de pouvoir retrouver mon petit ami, nous avancions tous les deux d’un pas lent en direction de la maison de ses grands-parents. Bizarrement les Irlandais ne verrouillaient jamais leurs portes, à croire qu’ils ne craignaient absolument pas les voleurs ou peut-être était-ce dû aux quatre gros molosses qui surveillaient la maison. Celle-ci était silencieuse à notre retour, seule l’horloge du salon produisait un bruit régulier et presque rassurant. Cette journée m’avait lessivée et alors que je n’avais rien mangé, je me sentais étrangement nauséeuse. Le surplus d’émotions semblait véritablement jouer sur mon estomac...Alors qu’il était monté à l’étage faire couler notre bain sous ma demande, je m’assis quelques instants sur une des chaises de la cuisine pour dissiper ce malaise passager. Puis, je me saisis de quelques glaçons dans le frigo que je disposais dans un torchon propre avant de rejoindre mon irlandais préféré assis sur le rebord de la baignoire, en caleçon. Je déposais délicatement la poche de glace sur sa pommette dont il se saisit, alors que je fouillais dans la boîte à pharmacie à la recherche de cotons et d’alcool.

ALlistair était le prototype du matcho, de l’homme protecteur, il donnait l’image d’un homme fort, viril. Mais dès qu’il s’agissait de le soigner, il ressemblait à un petit enfant apeuré qui a peur de la piqure. Une fois, nous avions fait du roller à central Park, étant tombé, j’avais dû soigner une minuscule égratignure sur son genoux, le pauvre m’en avait parlé pendant des semaines, à croire qu’il avait été amputé. Connaissant son caractère, c’est avec une délicatesse extrême, que je déposais le coton sur sa lèvre tuméfiée. Son cousin ne l’avait décidément pas loupé, mais cela n’enlevait absolument rien à sa beauté légendaire. Je me perdais dans ses yeux d’un bleu extrême alors que nos lèvres se rencontrèrent à nouveau, laissant tomber le coton et la poche de glace, tandis qu’il délassait mon corsage bien trop oppressant, me perdant, dans la douceur de ses caresses…Apparemment, il semblait adorer son médecin personnel.
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyMar 14 Mai - 19:21

Il ne put s’empêcher de sourire. Mais avec toute sa force de caractère, Grace n’aurait pu rien faire. Mais c’était adorable d’essayer de le réconforter comme elle pouvait.

« Promis, la prochaine fois, on la fera cette course de tracteur qui semble tant te passionner ... Mais ton programme est beaucoup plus alléchant. »

Lui aussi avait envie de calme. Et il savait que s’ils retombaient sur William, ils seraient très mal. Il soupira légèrement. Quel bordel quand même ... Demain allait être difficile. Mais pour l’instant, il n’avait pas besoin de voir sa famille ni qui que ce soit, juste Grace. Et ça lui allait très bien. Ils se mirent en route tranquillement et Allistair attrapa la main de la jeune femme, serrant doucement ses doigts entre les siens.

La maison était censée rester vide jusqu’au lendemain midi. Quand il y avait une fête comme ça au village, ses parents et ses grands-parents restaient généralement jusqu’au bout, c'est-à-dire très tard, et ils n’étaient généralement pas en état de rentrer chez eux, si bien qu’ils se faisaient héberger. Quant à William, il n’allait sûrement pas revenir ici, il serait bien trop occupé à se plaindre à Lydia ou quelqu’un d’autre. Cette fois, le couple allait pouvoir prendre son temps. Et de toute façon, mieux valait que personne ne voit Allistair à ce moment-là. Avec le sang sur son visage, il faisait un peu peur ...

Il monta à l’étage faire couler l’eau du bain, rajoutant quelques sels de bain afin qu’il y ait de la mousse (non, ce n’est pas que pour les filles !) pou et en profita pour se débarrasser de ces vêtements lourds et encombrants. Il se nettoya le visage avant que Grace arrive, enlevant le plus gros. Mais Il était douillet et n’osait pas trop approcher de sa lèvre, qui continuait à le lancer d’ailleurs. Il s’assit sur le bord de la baignoire, attendant que sa bien-aimée vienne le sauver de sa terrible douleur. C’est avec joie qu’il accepta les glaçons qu’elle lui tendit. Le froid pénétra sa chair et anesthésia rapidement toute sensation. Quand il la vit arriver avec son coton, il eut le réflexe de se reculer. Il n’aimait vraiment pas ça.

Il plissa un peu les paupières mais ne bougea plus tandis qu’elle désinfectait sa blessure. Cela la faisait sourire ... et il comprenait parfaitement pourquoi, même s’il se serait bien passé de ce sourire moqueur. Il la fixa dans les yeux, l’air de la défier du regard. Mais à la place d’une remarque cinglante sur le fait qu’elle aussi avait des peurs déraisonnables parfois, il l’embrassa avec douceur. La poche de glace toma sur le sol tandis qu’il se levait, ses bras s’enroulant autour du corps de la jeune femme. Ses mains convergèrent vers son dos et défirent les lacets de sa robe, qui glissa jusqu’au sol. Il continuait de caresser cette peau si douce et si fragile, effleurant doucement les cicatrices qui parsemaient son dos. Il se détacha de ses lèvres juste le temps de murmure sur un ton légèrement moqueur :


« C’est comme ça que tu soignes tes patients ? Je comprends mieux pourquoi ils t’aiment bien. »

En effet, bien trop occupé à la dévorer du regard, il en avait oublié la douleur qui le terrassait quelques minutes avant. Il l’embrassa une dernière fois avant de se dévêtir du dernier vêtement qu’il lui restait et de pénétrer dans l’eau chaude du bain, tenant Grace par la main, l’incitant à venir près de lui.
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyMar 14 Mai - 21:32

Le baiser dura quelques instants alors que ma robe tomba sur le sol. Les mains d’Allistair caressèrent d’abord mes épaules alors que nos deux corps se rapprochaient l’un de l’autre, ses doigts s’attardèrent sur mes cicatrices et je baissais les yeux mettant fin à notre baiser. J’étais toujours légèrement gênée par ces vieilles blessures du passé qui me rappelaient sans cesse le terrible drame que j’avais vécu étant jeune. Je me demandais même comment Allistair faisait pour rester avec quelqu’un comme moi alors qu’il méritait une femme beaucoup plus belle. Bref, je faisais un véritable complexe comme 99% de la population féminine. Autant dire que nous n’étions jamais satisfaite même si nous étions le sexe fort, nous avions tout de même quelques défauts et un besoin d’être rassurée sur notre apparence. D’où, Messieurs, l’importance de rappeler à votre femme à quel point elle est belle sous peine de passer pour le plus gros goujat de la planète. Bref, c’était ma minute « lesbonsconseilsdegrace ». Cela ne semblait pas repoussée mon irlandais préféré qui ne m’avait jamais posé de questions sur ses cicatrices. Il releva mon menton pour déposer un baise sur mon front, ayant parfaitement saisi mon mal-être, avant de me taquiner sur la façon dont je traitais mes patients.

-Ohhhhh mais pas tous mes patients, Monsieur Rowlan, seulement les plus vieux.


Je ris tout en me séparant de lui pour me positionner devant le miroir avant d’attacher mes cheveux ondulés en un chignon décoiffé. Je me brossais les dents avec soin, allumais quelques bougies pour plus de romantisme, puis m’observais quelques instants dans le miroir de haut en bas pendant qu’ALlistair entrait dans l’eau chaude. Non mais j’avais pas un peu grossi au niveau de mon bas ventre moi ? Bon d’accord, j’étais plutôt le genre de fille svelte, musclée mais tout de même, c’était quoi ce petit truc gonflé ?

-Allistair…Tu trouves pas que j’ai grossi ?

Un véritable petit couple avec des problèmes d’état, aucun garçon n’échappait à cette question. Mon irlandais préféré ne répondit pas à celle-ci, préférant se laisser couler dans l’eau chaude. Il devait certainement trouver celle-ci idiote étant donné qu’il me forçait à manger me trouvant parfois « amaigrie ». J’observais mon profil et finis par abandonner. J’étais loin d’être grosse de toute façon. Retirant mes sous-vêtements, je rejoignais mon amoureux, glissant mon corps dans l’eau chaude pour me blottir dans ses bras. Celle-ci détendit mes muscles un par un me produisant une sensation de bien-être automatique. Ma tête posée contre le torse d’Allistair, sa main qui caressait mon dos, j’étais certainement la femme la plus heureuse du monde. Toute ma colère venait de disparaître alors que le silence nous envahissait peu à peu. Dehors, on pouvait percevoir les feux d’artifices retentir ainsi que la musique et les rires des villageois. Bizarrement, c’était encore un de ces moments où nous étions seuls au monde, enfermés dans une bulle protectrice. J’étais bien. Parfois il m’arrivait de regretter que notre relation ne soit pas officielle. J’aurais tellement aimé pouvoir tenir Allistair par la main dans les couloirs, l’embrasser ouvertement sans avoir peur que le doyen nous surprenne mais en même temps cela donnait du piment à notre relation et nous savourions chaque instant encore davantage.

-Tu sais que tu me rends vraiment heureuse ? *je souris en levant les yeux vers lui*.
Je savais que parfois il en doutait alors qu’il ne devait absolument avoir aucun doute sur le bonheur qu’il me procurait à chaque seconde.
-Tu sais, tu as vraiment de la chance d’avoir une famille comme la tienne. Je veux dire, tes parents semblent t’aimer comme des dingues, ton cousin est peut-être fâché mais il tient à toi. J’ai jamais connu tout ça, des gens qui attendent ton retour. C’est à peine si je connaissais ma maison, j’étais la plupart du temps en pension ou avec des nourrices sous la demande de mon père. Il voulait certainement m’offrir la meilleure éducation mais…Je n’ai jamais vraiment connu l’amour avant de te rencontrer.
Je souris timidement en plongeant mon regard dans le sien, alors que soudain mon ventre se mit à crier famine tandis que l’eau refroidissait peu à peu.
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyMar 14 Mai - 22:51

Il ne répondit même pas à sa question, se contentant de fermer les yeux et de soupirer. Le jour où elle grossirait, il pleuvra des moutons ! Lui la trouvait bien mince, voire un peu trop et la forçait à manger dès qu’il pouvait. Mais bon, c’était une femme, alors il ne se posait plus de question ... De toute façon, même si elle grossissait, ça ne lui ferait pas de mal. Il doutait qu’un jour son poids atteigne un chiffre inquiétant.

Il la prit dans ses bras et la tint contre lui, sa main caressant doucement le dos de la jeune femme. Il avait perçu son malaise tout à l’heure et évitait consciencieusement ses cicatrices. Il ne savait pas pourquoi elle les avait, mais il doutait que cela avait quelque chose à voir avec ce qu’elle lui avait raconté sur son passé. Alors il n’en parlait pas. A quoi bon remuer le couteau dans la plaie ? C’était du passé. Et même si elle en porterait les stigmates toute sa vie, elle devait passer à autre chose. Cela ne servait à rien de lui rappeler. Il en savait assez sur le sujet.

La tête d’Allistair partit en arrière, se posant sur le rebord de la baignoire, les yeux fermés. L’eau chaude le détendait, lui qui avait crispé une bonne partie de l’après-midi et que sa confrontation avec son cousin avait stressé. Il aurait pu rester des heures comme ça, voire même s’endormir. Mais la présence à ses côtés l’en empêchait, car il voulait savourer chaque moment passé avec elle. Et il aura tout le temps qu’il voudra pour se reposer plus tard.

Il ouvrit les yeux à ses paroles et lui sourit doucement.


« Et tu sais que c’est réciproque ? »

Quand il y pensait, il se disait qu’il avait bien fait de s’accrocher quand elle avait voulu disparaitre de sa vie, quand elle l’avait repoussé. Il avait bien fait d’être chiant et de se transformer en sangsue, à la suivre quoi qu’elle fasse et à la souler pour avoir de ses nouvelles. Sans ça, ils n’en seraient pas là aujourd’hui et il louperait tout ça. Comme quoi, l’obstination a parfois du bon.

Il l’écouta parler de sa famille. Il savait qu’il avait de la chance, surtout comparé à elle, qui n’avait pas vraiment connu ses parents. Il ne pouvait pas savoir ce que cela faisait, ayant toujours eu une famille soudée autour de lui. Sa main remonta pour caresser le bras de la jeune femme, espérant l’apaiser un peu.


« Je ne peux même pas imaginer ce que c’était ... Mes parents ont toujours été là pour moi. Parfois trop, mais cela valait mieux que pas du tout. Mais maintenant, cette famille est aussi la tienne. Quand ils seront que nous sommes ensemble et que nous n’avons pas l’intention de nous lâcher, ils t’accepteront, crois-moi. Et ce sera un des plus beaux cadeaux que je puisse te faire : t’offrir une famille. Et je ne m’inquiète pas pour William. Il sera en colère un moment, puis il se calmera s’il ne nous voit pendant un moment. D’ici un mois ou deux, tout sera oublié. »

Du moins, il l’espérait. Les gens changent avec le temps et peut-être que William était devenu rancunier entre-temps ... L’irlandais ne l’espérait pas, sinon la faute risquait de retomber sur Grace, et c’était bien la dernière chose qu’il voulait.

Il entendit le ventre de sa belle brune grogner et cela le fit sourire.


« Y’en a une qui a l’air d’avoir faim ... »

Cela signifiait devoir s’extirper du bain, se sécher, se rhabille, descendre dans la cuisine, faire à manger ... et il avait un peu la flemme à vrai dire. Mais pour Grace, il ferait n’importe quoi, même surmonter une lassitude énorme. Et de toute façon, l’eau refroidissait et un bain froid, ce n’était pas très agréable. Il embrassa Grace pour se donner le courage de bouger et se leva. Il alla prendre deux grandes serviettes et en enroula une autour de sa taille avant de mettre la seconde sur les épaules de sa belle brune. Puis il la prit dans ses bras, juste parce qu’il est en manque de câlin et qu’il en profitait. Il pourrait passer sa vie dans ses bras de toute façon. Il n’était pas quelqu’un de tactile en général, mais avec Grace, il était pire qu’un Bisounours, à toujours la prendre dans ses bras, à l’embrasser, à lui prendre la main ... On dirait presque un adolescent découvrant les premiers émois de l’amour. Il l’embrassa sur le nez avant de se détacher d’elle.

« Je vais te préparer quelque chose à manger. »

Il descendit dans la cuisine, sans prendre la peine de se rhabiller. A quoi bon ? Il faisait chaud dans la maison et le ventre de sa petite amie passait en premier. Allistair n’était pas un cordon bleu mais il trouva quand même des pâtes et un steak. Lui-même n’avait pas très faim, ayant bien mangé durant l’après-midi. Il mit tout ça en route, prépara la table puis flâna un peu. Il tomba sur un album photo. Il l’ouvrit et commença à feuilleter les pages, nostalgique de ce temps ...
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyLun 20 Mai - 21:10

Je sortais du bain avec précaution me sentant nettement plus détendue à présent. En quelques minutes, Allistair m’enveloppa dans une épaisse serviette blanche avant de me prendre dans ses bras. Aux anges, je me blottissais contre lui écoutant chaque battement de cœur, heureuse. Je laissais promener ma main libre sur son immense torse encore tout ruisselant de gouttes d’eau puis déposais un doux baiser sur celui-ci alors qu’il se séparait de moi pour me préparer à manger. J’allumais le vieux poste radio qui se trouvait dans la salle de bain pour effectuer, ce que mon irlandais préféré appelé « mes trucs de filles ». Je détachais mes cheveux les brossant avec lenteur, me démaquillais, attrapais ma crème de nuit que j’étalais sur mon visage, me parfumais puis brossais mes dents. Une fois tous ces gestes du quotidien effectués, j’enfilais une chemise d’Allistair qui traînait sur le lit, son odeur m’enivrant automatiquement puis descendais le rejoindre.

L’odeur qui s’échappait de la cuisine réveilla mon estomac qui laissa échapper un gargouillis, pas très glamour. Heureusement pour nous, Allistair se débrouillait pas mal en cuisine ce qui n’était absolument pas mon cas, la dernière fois que j’avais tenté de lui faire à manger, une simple pizza, j’avais branché le four sur pyrolyse et l’alarme incendie de la maison s’était déclenchée. Bref, je n’étais pas un cadeau. Je frictionnais mes bras tout en rejoignant Allistair dans le grand salon où un feu de cheminée avait été allumé, je l’enlaçais, posant mon menton sur sa tête alors qu’il regardait un album photo pleins de souvenirs d’enfance. Ce qu’il était chou étant bébé ! Il avait toujours ses grands yeux verts et son sourire me faisait littéralement craqué. Par contre, il était beaucoup moins sexy avec des dents en moins, je crus bon de lui en faire la remarque ce qui le fit rire. C’était amusant de le voir grandir sous mes yeux, de découvrir un enfant espiègle, un adolescent mystérieux, toujours entouré par une multitude de personnes aimantes. J’aimais tellement la personne qu’il était sans avoir connu ce qu’il avait pu être.

-Tu es un homme bien et je suis vraiment fière d’être avec quelqu’un comme toi. Tu as eu beaucoup de courage de partir vivre loin d’ici en abandonnant tes proches et je sais à quel point c’est difficile pour toi au quotidien. Alors, si jamais un jour l’envie te prenait de revenir, saches que je te suivrais, toujours. D’accord ?

Je l’embrassais sur la joue l’abandonnant sur ses paroles pour égoutter les pâtes dont l’eau avait dangereusement montée. Je déposais le steack et celle-ci dans des assiettes puis retrouvais Allistair dans le salon. Les jambes en tailleur, j’attaquais directement le contenu de mon assiette avec une véracité étrange. C’était la première fois depuis de longues années que je n’avais pas mangé avec autant d’entrain ce qui étonna Allistair autant que moi. Après m’être resservie deux fois en pâtes, je déposais mon assiette sur la table basse et me calais au fond du canapé, repu. Me voyant frissonner, nous nous allongions dans le canapé une couverture nous recouvrant. Blottis l’un contre l’autre, j’admirais le feu qui crépitait comme si le monde s’était soudainement arrêté.

-Tu imagines que l’on va devoir retrouver l’agitation New Yorkaise ? Je suis si bien ici…

Mes forces semblaient s’éteindre une à une alors que mon irlandais préféré me tenait fermement contre lui, mes paupières se faisaient lourdes alors que le silence nous enveloppait. J’étais bien, détendue. Et sans vraiment comprendre pourquoi, moi qui avais toujours tant de difficultés à trouver le sommeil, je m’endormais doucement bercée par la respiration régulière d’Allistair…Quand la lumière du jour effleura mon visage, mes paupières s’ouvrirent automatiquement, prenant quelques instants à s’acclimater. Allongée sur le ventre, je découvrais à mes côtés un Allistair profondément endormi, ce qui me fit sourire. Essayant tant bien que mal de me retourner sans faire de bruits pour débarrasser la vaisselle que nous avions laissé, je fus surprise de découvrir des visages penchaient sur nous : sa mère, son père, son grand père, sa grand-mère, même Lydia nous regardaient avec une expression indéchiffrable. Je secouais Allistair pour qu’il se réveille alors que nous nous étions mis dans une situation plus que délicates en dormant dans un salon ouvert aux spectateurs.
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyMer 22 Mai - 23:37

Les photos défilaient devant ses yeux, des souvenirs lui revenaient à l’esprit. Cette photo avait été prise durant des vacances formidables au bord de la mer ... Et celle-là, c’était à l’anniversaire de ses dix ans ... Ou encore celle-là, prise à une soirée quand il était adolescent. Il se demandait d’ailleurs comment elle avait atterrit dans l’album familial ... Grace arriva à ce moment-là, entourant son torse nu de ses bras. Ils regardèrent l’album encore un moment, sa belle brune se permettant des réflexions de temps à autre, quand il faisait une tête bizarre ou qu’il n’était pas trop à son avantage. Il n’avait pas toujours été un bel homme ... A vrai dire, il avait été banal pendant une grande partie de son adolescence. Lui aussi avait eu le droit à l’appareil dentaire et aux boutons d’acné bien moches.

La déclaration de Grace le touchait. Il ne connaissait pas grand monde capable d’abandonner son pays par amour. Peut-être quand ils seraient vieux, ils viendraient finir leurs jours dans un cottage, dans un petit village tranquille au fin fond de l’Irlande campagnarde ... de son Irlande. Mais pour l’instant, il se plaisait à New-York. Lui qui n’était pourtant pas grande ville se sentait bien là-bas. Peut-être était-ce parce qu’il lui restait encore énormément de choses à découvrir.

Tandis que Grace partit chercher de quoi nourrir son estomac grognon, Allistair alla récupérer un jean et un T-Shirt dans la panière à linge propre. Parce que rester avec juste une serviette, ce n’était pas trop son trip ... Il mangea tranquillement, regardant d’un œil étonné Grace engloutir son assiette. Elle était malade ou quoi ? Quand elle eut fini, il ramena les assiettes dans la cuisine, puis vint s’installer sa bienaimée, la prenant dans ses bras. Il la sentit frissonner et la serra contre lui. Ils se retrouvèrent finalement allongés sur le canapé, Grace collé au torse d’Allistair, une épaisse couverture les recouvrant. Il n’en fallait pas plus à l’Irlandais pour qu’il commence à somnoler.


« Franchement, là, j’imagine rien du tout. Et je n’ai pas envie de penser au futur. Juste de profiter du calme ... »

Grace s’endormit assez rapidement. Allistair resta éveillé, se disant qu’ils devaient remonter au bout d’un moment ... Mais ses yeux se fermaient tous seuls. Il enfouit son visage dans les cheveux de la jeune femme. Fermer les yeux quelques minutes n’allait pas leur causer de soucis ...

Quelqu’un le secoua. Il cligna des yeux à plusieurs reprises en grognant. Il aperçut Grace. Il tenta un pauvre sourire.

« Mon amour, depuis quand tu me réveilles comme une furie ? »

Il se releva en se frottant les yeux ... et se figea en apercevant sa famille. Et merde. Ils s’étaient bel et bien endormis sur le canapé. Il observa le visage de chacun. Sa grand-mère avait un petit sourire satisfait. Son grand-père et son père semblaient plus gênés qu’autre chose. Sa mère était choquée. Et Lydia les observait en se retenant de rire.

« Allistair, mais qu’est ce que ça signifie ?! »

Sa mère avait décidé d’ouvrir les hostilités. Il attrapa la main de Grace pour se réconforter. Et se donner du courage d’affronter sa famille.

« Je ne sais pas quoi dire ... Je pense que ça se voit.
- Mais ... Tu sors avec elle ?
- Oui. Depuis huit mois. »


Il ne voyait pas quoi faire d’autre que de répondre aux questions. Son grand-père marmonna quelque chose du genre « vous pourriez être plus pudiques quand même » et partit dans la cuisine, suivit de sa grand-mère qui leur adressa un tendre sourire. Lydia resta là. Allistair lui en fut reconnaissant. Elle saurait comment désamorcer un conflit.

« Mais pourquoi ne pas l’avoir dit dès le début ?, murmura son père.
- Je ne voulais pas que vous vous fassiez des idées sur elle. Que vous la voyez comme la personne qui me retient aux Etats-Unis. Je voulais que vous vous fassiez votre propre opinion. »


Sa mère explosa.

« Parce qu’une fois ça ne t’a pas suffit ?! Tu comptes aussi la larguer quand elle te parlera enfant ou mariage ? J’espère au moins que tu lui as parlé de tout ça ... Je ne te pensais pas aussi égoïste.
- Maman, je suis capable de me rendre compte des sentiments que j’ai pour elle quand même ! »


C’est fou ça ... Même à trente-six ans, ils continuaient de vouloir contrôler sa vie ... La main de Grace dans la sienne l’empêcha de s’enfuir. Il allait faire face.

« Tu nous as fait le même coup avec Lydia.
- J’aime Grace.
- C’était ce que tu lui disais aussi ... Et pourtant tu l’as laissée tomber. Et ce n’est pas toi qui ait supporté ses pleurs pendants des mois. »


Lydia était gênée et ne savait plus où se mettre. Allistair sentait les remords remonter, mais hors de question de les laisser le submerger. Ils voulaient une preuve de son amour pour Grace ? Ils allaient en avoir une ! Il se laissa glisser du canapé, mettant un genou par terre, tenant les mains de Grace dans les siennes. Il riva ses yeux sur ceux de sa bienaimée.

« Grace Burton, acceptes-tu de m’épouser ? »

Oui, il osait enfin le faire. Si ça ce n’était pas une preuve d’amour ...
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptySam 25 Mai - 19:55

Comment se retrouver dans une situation gênante en trois minutes ? Premièrement, endormez-vous dans le canapé des grands parents de votre petit ami qui ne savent pas que vous êtes avec lui, deuxièmement réveillez-vous devant sa famille toute entière et troisièmement, enfilez la chemise de votre amoureux en guise de pyjama histoire de montrer, qu’effectivement, vous êtes bien ensembles. Mes joues devenaient de plus en plus rouges alors que je me cachais derrière le large torse d’Allistair qui s’était levé d’un bond à la vue de ses parents. Je saisissais sa main pour lui donner du courage alors qu’il tentait tant bien que mal d’expliquer la situation à sa famille, une famille qui ne semblait pas des plus ravies de mon arrivée à leurs côtés. La conversation allait tellement vite que je ne parvenais à comprendre que quelques phrases de cette conversation mouvementée. Décidément, l’Irlandais était plus difficile à maîtriser que je ne le pensais. Néanmoins, je réussissais tout de même à percevoir l’essentiel : la mère d’Allistair était furax et semblait lui reprocher, non pas notre relation, mais son manque d’engagement et son « égoïsme ». J’eus un regard compatissant vis-à-vis de Lydia lorsque sa mère évoqua leur relation antérieure ce que je considérais comme un manque de tact autant pour elle que pour moi. Elle allait trop loin ! Alors que j’allais ouvrir la bouche pour essayer d’arrondir les angles, mon irlandais préféré mit pieds à terre et sans que j’eus le temps de comprendre, il me fit une demande en mariage.
Wahou, deuxième moment gênant de la journée. Je me retrouvais face à une famille hostile, sujette à tous les regards, en pyjama et l’homme de ma vie me faisait une demande en mariage, certainement pour prouver à sa mère qu’il m’aimait. Wahou…Wahou…Wahou….Qu’est ce que je devais répondre ? Le grand père et la grand-mère d’ALlistair refirent leur apparition dans le salon, curieux de ma réponse. Bien entendu que j’avais vraiment envie de me lier pour le meilleur et pour le pire à leurs fils et petits-fils bien aimé…Mais je n’étais pas certaine qu’Allistair faisait ça pour de bonnes raisons. Ainsi, je posais mes genoux à terre, à mon tour, me mettant à la hauteur de mon pied aimé, embrassant sa main que j’avais toujours dans la mienne avant de la déposer sur mon cœur, mes yeux étant rivés aux siens démontrant ma sincérité.

-Allistair…Je…Je t’aime de tout mon cœur et tu le sais. Mais, tu n’es pas obligé de me demander en mariage pour me prouver ou prouver à qui que ce soit que tu m’aimes. Je connais ta peur des engagements et je ne veux pas que tu regrettes cette demande, tes parents n’ont pas à se mêler de notre vie… Je sais aussi que tu ne m’abandonneras jamais, que tu n’es pas un lâche ou un égoïste, j’ai confiance en toi et je t’aime pour ce que tu es. * je l’embrassais sur le front* En revanche, si tu formules cette demande pour toi, si tu me fais cette demande parce qu’au plus profond de ton cœur tu veux m’épouser, sans prouver à personne quoique ce soit, juste pour toi, alors je dirais oui.

Je lui déposais un doux baiser sur les lèvres avant de faire face à cette belle famille qui me paraissait si hostile. Bizarrement, toute la peur que j’avais ressentie jusqu’à présent s’était envolée, comme si l’annonce « officielle » de notre couple me donnait davantage de courage. Après tout, j’avais quand même survécu à un Ouragan, alors la colère d’une famille, ce n’était rien comparé à ce que j’avais pu vivre. Je me tournais vers la mère d’Allistair, car c’était à elle principalement que je devais rendre des comptes.

-Je sais que nous ne sommes pas partis sur de bonnes bases. Je suis peut-être Américaine, je semble peut-être froide et je sais que vous voulez le meilleur pour Allistair. Moi-même, je ne considère pas être le meilleur pour lui mais le fait est que j’aime votre fils de toutes mes forces. . Je ne serais jamais la belle fille parfaite à vos yeux, je ne suis pas Lydia et je crois que quand William vous aura raconté ce qui s’est passé hier soir, vous allez avoir encore plus de raisons de me détester. Néanmoins, je connais Allistair, ses peurs, ses craintes et je l’accepte tel qu’il est pour le rendre heureux. Si cela ne vous suffit pas alors je ne peux rien faire pour vous…Vous avez la chance d’avoir un fils extraordinaire, brillant, intelligent, gentil, attentionné, à l’écoute et je vous en veux de l’avoir accueilli avec si peu de chaleur. Il ne s’est pas passé un jour sans qu’il me dise à quel point vous lui avez manqué. Il est vraiment épanoui aux Etats Unis, il aime son métier, ne gâchez pas tout en voulant commander sa vie…Maintenant, excusez-moi, je crois que je vous ai assez importuné, je monte faire mes bagages, je serais partie dans une heure.

Je sortais du salon sans me retourner, le cœur battant à toute vitesse alors que j’avais véritablement déballé mon sac devant la famille de mon petit ami, mes yeux me piquant légèrement. Moi aussi, je pouvais me montrer lâche. J’entrais dans la chambre, saisissais ma valise installée sur une chaise, ouvrais les tiroirs de la commode et jetais un par un les vêtements dans celle-ci. Mon esprit était encore tout chamboulé par ce qui venait de se passer : ma demande en mariage, le fait que je n’hésite pas à mettre les pieds dans le plat avec les parents d’Allistair…Une envie de vomir me submergea et je dus courir dans la salle de bain alors que des gouttes de sueur perlait sur mon front…Elle commençait bien cette journée !
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyDim 26 Mai - 18:33

Situation un peu gênante tout de même. Déjà, parce que tout le monde le fixait, se demandant sûrement s’il avait toute sa tête. Ensuite, parce que Grace semblait douter de ses attentions et venait de lui mettre un semi-râteau. Il baissa automatiquement les yeux, fuyant son regard. Mais il ne lui lâcha pas la main quand elle se tourna vers sa famille et osa dire ce qu’elle pensait réellement.

Et elle n’avait pas tort. Sa famille l’avait jugée sans même la connaître. Il leur en voulait pour ça. Peut-être était-ce aussi là l’une des raisons pour laquelle il se sentait aussi mal à l’aise depuis leur arrivée ... finalement, ce n’était que des paysans à l’esprit fermé pour la plupart. Et cela le blessait. Pourquoi n’acceptaient-ils pas Grace ? Qu’avait-elle de si différent au fond ?

La main de sa bienaimée lui glissa entre les doigts, tandis qu’elle montait, sûrement pour faire ses valises. Allistair se releva, le regard toujours rivé vers le sol, ne sachant pas quoi faire. Quelqu’un le frappa alors sur l’épaule et il tourna la tête, surpris de voir sa grand-mère, qui semblait bien en colère.


« Mais qu’est ce que tu fais encore là crétin ? Va la rejoindre ! Dis-lui ce que tu as sur le cœur. Prouves-lui que tu faisais ça pour toi. Mais bouges ! »

Il se mit en marche vers les escaliers. En les montant, il pouvait entendre sa grand-mère incendier sa mère, lui disant que ce n’était pas comme ça qu’elle allait se rapprocher de son fils et elle de lui répondre qu’elle ne voyait pas où elle était en tort. La belle complicité familiale se fissurait. Il passa dans sa chambre mais ne vit pas Grace, il fit donc toutes les autres pièces avant de la trouver dans la salle de bain. Elle semblait ne pas aller très bien et il allait en rajouter une couche ... Il resta un moment indécis dan l’encadrement de la porte.

« Je ne le regretterais pas. Je ne regretterai jamais une décision qui me rapprochera de toi. Je t’aime ! Et je sais que je n’ai pas besoin de le prouver à quiconque, que tu le sais. Je ... je suis incapable de te dire exactement pourquoi je veux t’épouser. Je veux juste que tu deviennes madame Grace Rowlan, qu’on finisse notre vie ensemble, qu’on ait une vie heureuse, qu’on continue de s’emmerder en permanence ... Je ne sais pas comment t’expliquer tout ça. Dans ma famille, le mariage est important. On m’a appris que c’était la plus belle preuve d’amour que l’on pouvait faire. Ma demande te semble peut-être précipitée, irréfléchie ou que sais-je, mais je suis déterminé. Je fais ça pour nous et pour personne d’autre. »

Il s’approcha d’elle et la serra contre lui. Il avait besoin de sentir sa présence, sa chaleur.

« Si tu ne te sens pas bien ici, alors allons-nous-en. Soyons fous, traversons le pays. Allons voir l’océan. Allons aux lacs du Connemara. Campons au bord des falaises de Moher. Je veux que tu découvres l’Irlande comme je l’ai découverte. Complètement libre de nos mouvements, d’aller où on veut, au gré de nos envie. Que tu comprennes pourquoi je suis tombé amoureux d’elle. Qu’on soit libre de faire ce qu’on veut et qu’on vive enfin pleinement nos vacances. »

Il étouffait. Il jouait un rôle depuis qu’il était arrivé en Irlande. Cet Allistair sympa, conciliant, qui ne s’énerve pas et absolument pas cynique ... Ce n’était pas lui. Il avait envie de redevenir l’Allistair ronchon de tous les jours, celui qui était toujours collé à Grace et qui se sentait un peu paumé sans elle, celui qui était un peu un connard sur les bords parfois mais c’était ce qui faisait son charme. Il ne voulait plus subir sa famille, ses parents. Il sourit tristement.

« J’ai compris que quelque chose s’était brisé entre mes parents et moi suite à mon départ aux Etats-Unis. Jamais plus ce ne sera comme avant. Ils seront là pour moi si j’ai un vrai problème un jour, mais ... ce n’est plus pareil. Alors ça ne me gêne pas de m’en aller. On va tous avoir besoin d’un peu de recul le temps de digérer tout ça et de recommencer sur de nouvelles bases. Mais maintenant, ma famille, c’est aussi toi. »
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyMar 28 Mai - 20:51

-N’entres pas !

L’émotion m’avait véritablement retourné l’estomac. J’avais vomi deux fois et je ne voulais absolument pas qu’Allistair me surprenne en train de vomir une troisième fois. J’aspergeais mon visage d’eau froide, me séchais, brossais mes dents (au moins 10 fois) puis restais appuyé quelques instants sur le lavabo en regardant mon reflet dans le miroir. Mes traits étaient tirés, mon visage pâle et mes sourcils froncés. Allistair m’avait demandé en mariage…Je me glissais sur le rebord de la baignoire poussant un profond soupir. En d’autres circonstances, j’aurais accepté, nous nous serions embrassés, serrés dans nos bras, regardés dans les yeux en faisant une multitude de promesses. A la place, le débordement de bonheur qu’entraîne une demande de mariage avait été remplacée par une situation complexe…Et me voilà qui me mettait à pleurer sur le rebord d’une baignoire en Irlande !

Allistair était toujours derrière la porte, j’essuyais mes larmes du revers de ma manche et m’approchais doucement, prenant mon courage à deux mains. Alors que j’allais ouvrir celle-ci, qui était simplement restée entrouverte, il prit la parole pour m’affirmer ce que je rêvais d’entendre, il avait fait sa demande pour lui et rien que pour lui …Boum, boum, boum…La porte s’ouvrit à la volée pendant que je sautais dans ses bras, mes pieds décollant du sol alors que, ma tête enfouit dans son cou, mes larmes roulaient sur mes joues. Passant une main dans mon dos en un geste de réconfort, alors qu’il me découvrait si attristée, il me proposa de nous enfuir. Une proposition bien alléchante mais qui ne réglait pas le problème majeur. Il me déposa sur le sol, sécha mes larmes alors que je l’écoutais, le regardant comme une enfant. Nos doigts s’entremêlèrent alors qu’une lueur triste illumina ses yeux à l’évocation de la scission grandissante qui s’opérait entre ses parents et lui.

-Je t’aime Allistair et c’est parce que je t’aime que je ne peux pas me comporter en égoïste avec toi. (Merci Damon pour cette phrase de Vampire Diaries). Il me serait très facile d’accepter ta proposition de nous enfuir mais…Je sais à quel point tu les aimes et qu’il te manque au quotidien. Si…Si j’étais la cause de ta rupture avec tes parents, je ne me le pardonnerais jamais. Je n’ai jamais eu de famille, enfin, si un père cruel et une mère inexistante mais je veux ce qu’il y a de meilleur pour toi et je sais que tu ne seras jamais pleinement heureux si tu tournes le dos à ta famille pour t’enfuir.

Je lui caressais doucement la joue essayant tant bien que mal de lui faire retrouver le sourire. Mon irlandais préféré passait avant tout, quoiqu’il arrive. J’avais une envie irrésistible de partir loin d’ici et de ne plus jamais revenir mais à côté de cela, je savais que notre départ n’allait rien arrangé entre eux. Désormais, Allistair et moi-même avions déballé tout ce que nous avions sur le cœur, les choses ne pouvaient que s’arranger…Tout du moins, c’est ce que j’espérais.

-En plus…Cela serait dommage qu’il rate un évènement heureux de ta vie non ?

Il me regarda intrigué et je souris timidement, mes joues devenant subitement rouges.

- Après tout, si nous avons envi de nous marier, cela ne les regarde pas. Enfin…Si tu acceptes toujours de…m’épouser *murmurai-je*. Je me suis dit que…Peut-être…Je sais pas, on pourrait faire ça en Irlande…C’est ton pays après tout, ta famille vit ici….Si c’est trop tôt ou si tu as changé d’avis, c’est pas grave, je veux dire..Rien ne presse !


Je fis un sourire penaud. Je n’aurais jamais imaginé qu’un homme aussi bien qu’Allistair Rowlan aurait voulu de quelqu’un d’aussi paumé qu’une fille comme moi, comme légitime épouse. Je le pris dans mes bras, respirant son odeur à pleins poumons. Je sentais qu'il n'allait pas bien et le serrais davantage contre moi pour le réconforter avant de murmurer :

-Ca va aller, Allistair... dorénavant les problèmes, nous les affronterons ensembles d’accord ? Tu verras, tes parents finiront par ouvrir les yeux et découvrir que leur petit garçon est devenu un homme extraordinaire ! Je suis tellement fière de toi !
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyJeu 30 Mai - 16:52

Mais pourquoi tout était aussi compliqué ? Il ne comprenait pas. Lui, tout ce qu’il voulait, c’était une vie bien tranquille, aux côtés de la femme qu’il aimait. Il était sûr de ses sentiments et savait qu’à présent, il ne douterait plus. Mais il fallait toujours que quelque chose n’aille pas, qu’un élément extérieur vienne les perturber. Le bonheur était-il donc si compliqué à atteindre, même lorsqu’on avait toutes les cartes en main ? ...

De voir Grace dans cet état le rendait malade. C’était de sa faute si elle pleurait. Car il était trop maladroit, trop impulsif. Il essuya doucement du pouce les larmes qui dévalaient ses joues.


« Tu n’en seras pas la cause. C’est mon départ. C’est mon comportement avant de partir. J’ai été lâche, j’ai été un connard et mes parents ont du mal à l’accepter. N’importe quel parent aurait du mal à croire que leur enfant chéri ait pu abandonner la femme qu’il aimait juste parce qu’il avait peur. Je me suis déjà enfui une fois et ça a suffit pour nous éloigner ... »

Et voila que c’était lui qui pleurait. Les remords l’étreignaient, le compressaient. Il allait devoir faire un effort sur lui-même. Il avait besoin d’entendre de la bouche de ses parents qu’ils lui pardonnaient. Qu’ils n’en avaient rien à faire, que tout ce qui comptait, c’était son bonheur pus qu’autre chose. Il murmura :

« Tu sais, ils s’inquiètent pour toi ... Ils ont peur que je te fasse du mal et que je te détruise comme Lydia. Je pense qu’ils essayaient juste de te faire fuir, pour être sûrs que je ne te blesserais jamais. »

La situation devenait délicate. Finalement, c’était lui le responsable de tous leurs ‘malheurs’ depuis leur arrivée en Irlande. Mais il savait que Grace resterait à ses côtés, quoi qu’il arrive ... et que lui-même ne la lâcherait pas. Il voyait une fin à cette situation désagréable. Il fallait juste que sa famille se rende compte qu’il n’allait pas l’abandonner ... Et seul le temps réglerait ce problème. Il essuya les quelques larmes qui avaient coulé de ses yeux.

Il sourit devant le rouge qui montait aux joues de Grace. Au moins, il était enfin fixé sur quelque chose : elle lui disait oui. Il la serra contre elle et l’embrassa sur le front. La joie combattait la tristesse dans son cœur.


« Bien sûr que j’accepte. Je pensais qu’on pourrait plutôt faire ça cet été. Il fera plus chaud et cela nous laissera plus de temps pour préparer. Je veux que ce soit un jour magnifique. »

Oui, Allistair pouvait être romantique quand il s’y mettait. Et il rêvait d’un mariage de princesse pour Grace, d’un événement digne d’elle. Elle aurait pu avoir n’importe quel homme, elle était riche, belle, intelligente et elle l’avait choisi lui, l’Irlandais perdu, incapable de se débrouiller seul, un vrai campagnard.

Il se blottit contre elle à la recherche de réconfort et de soutien. Le prochain qui mettrait leur amour en doute, il l’étriperait. Et il espérait qu’elle avait raison et que ce moment viendrait assez vite ... Il aurait pu rester encore longtemps comme ça, à se faire câliner, mais il était temps d’affronter sa famille. Il se décolla d’elle et l’embrassa doucement, avant de lui prendre la main.


« On y va ? »

Ils descendirent et rejoignirent la famille. L’atmosphère était pesante et tout le monde se sentait mal à l’aise. Personne ne savait par quoi commencer. William était là et vu le regard qui leur jetait, il avait sûrement tout raconté à ses grands-parents. Allistair souffla un bon coup avant de se lancer. Après tout, c’était à lui d’assumer. Et peut-être qu’il arriverait enfin à se débarrasser de ses remords.

« Bon. Je crois que tout ça n’a pas commencé comme il fallait. Je vous présente Grace. Ca fait plus de huit mois qu’on sort ensemble. Et malgré ce que vous avez l’air de penser, je ne vais pas la laisser tomber. Parce que je l’aime. Parce qu’elle m’est devenue indispensable au quotidien. Parce que je ne peux pas m’imaginer sans elle. Avec Lydia, c’était différent et je m’en rends compte maintenant. J’aimerais m’excuser. Auprès de toi Lydia, car je t’ai fait perdre dix ans de ta vie et que je t’ai fait souffrir inutilement. C’était salaud de ma part et j’espère que tu me pardonneras. Auprès de vous, papa et maman, parce que je sais que je vous ais horriblement déçu et que je n’aurais pas dû quitter l’Irlande sans vous en parler. J’étais dans un moment assez ... troublé. Je ne savais pas quoi faire. Alors je suis parti. Je suis vraiment désolé. Et puis William ... Je m’excuse de mon comportement, que ce soit celui que j’ai eu avant ou celui d’hier. C’était puéril, totalement immature et inutile. Je crois que j’ai retenu la leçon et que je ne recommencerais pas. Grand-père, grand-mère, je suis vraiment désolé, je ne me suis pas montré digne de votre hospitalité. J’espère tous que vous me pardonnerez et ... qu’on repartira sur de nouvelles bases, plus saines cette fois. »

Il n’avait pas le laisser le temps à qui que ce soit d’en placer une, se contentant de débiter son discours. Il baissa les yeux, fixant le parquet. Restait plus qu’à espérer qu’ils lui pardonnent et qu’ils acceptent enfin Grace ... c’était ces deux vœux les plus chers.
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MessageSujet: Re: Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D)   Joyeux Anniversaire Allichou "Irlande nous voilà !" (ALLISTAIIIIR :D) - Page 2 EmptyVen 31 Mai - 19:49

Je le serrais davantage dans mes bras, espérant ainsi calmer le chagrin qui le dévorait. Il semblait si triste…J’étais tellement déçue que son voyage ne se passe pas comme prévu et que sa famille ne l’ait pas accueilli comme il se doit après un si long départ. Pourtant, il se montrait très fort pour dissimuler sa peine et faisait tous les efforts du monde pour être conciliant, chaleureux, ouvert, afin de montrer la meilleure image de lui. Je lui caressais la joue en un geste tendre alors qu’il me rassura sur notre avenir commun. Certes, nous n’étions pas le genre de couple à faire des projets mais cela faisait toujours plaisir d’être demandée en mariage par l’homme de votre vie, non ?

-Oui, l’été se serait parfait ! En tout cas, rien ne presse, même si bon…Se marier à un vieillard comporte des risques *petit sourire taquin*

J’avais tellement de la chance de l’avoir. Il était beau, intelligent, attentionné, sérieux. Il avait parfois une piètre image de lui-même ce qui était ridicule, c’était un homme bien. Un homme qui n’hésitait pas à mettre son orgueil de côté quand cela s’imposait, même si cela était difficile. D’ailleurs, il n’hésita pas à assumer ses torts quand nous descendions au salon pour arrondir à nouveau les angles avec ses parents. Je lui tenais la main en le soutenant de toutes mes forces. Je savais qu’Allistair était par nature quelqu’un de fier qui n’aimait pas avoir tort, et pourtant ce jour-là il avait encore fait preuve d’une véritable maturité. C’était un fils exemplaire.
Au final, notre séjour se poursuivit sans encombre. Après une longue conversation avec sa mère, elle reconnut qu’elle avait eu tort de se mêler de la vie de son fils même si elle ne souhaitait que son bonheur, ce que je ne doutais pas. Chacun mis de l’eau dans son vin et je réussis, non sans peine, à me faire une place dans cette petite famille pourtant hostile aux étrangers. Sa mère m’accorda une chance pour que nous puissions faire connaissance et malgré ma froideur, ses parents finirent par m’accepter. Quant à sa grand-mère, elle était si heureuse par l’annonce du mariage de son petit fils, qu’elle prévoyait déjà l’organisation de celui-ci. Concernant William n’étant pas un rancunier de nature, après quelques jours, il finit par ravaler sa fierté et nous pardonner à tous les deux cette farce puérile. Sans drague, il était vraiment quelqu’un d’intéressant. Pour Lydia, la jeune femme avait préféré s’éclipser pour le reste de notre séjour afin de me permettre de trouver véritablement ma place.

Comme il fallait s’en douter, Allistair remonta sur un tracteur pour me montrer ses talents de conducteur (la class). Il m’avait fait découvrir l’Irlande, comme il l’avait découvert en passant par le lac de Connemara ainsi que les falaises du Moher. Mais, ce voyage nous avait fait découvrir des choses essentielles, sur la vie mais surtout sur nous. Nous en étions ressortis plus fort, plus amoureux et plus serein sur notre avenir. Les épreuves avaient renforcées nos liens et notre amour l’un pour l’autre. Je savais à présent que je voulais passer le restant de mes jours à ses côtés et que nous étions fait l’un pour l’autre. Je savais également qu’Allistair était prêt à affronter ses peurs pour ne pas me perdre. Je l’aimais et il me le rendait bien….



THE END
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