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 I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special

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MessageSujet: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptyJeu 4 Avr - 20:54

I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special ♫


J'avais toujours l'art et la manière de me foutre dans la merde. S'il y avait une branche qui se spécialisait officiellement dans cette chose, nul doute que j'aurais eu le bachelor et le master haut la main. Malheureusement ce n'était pas très glorieux, et là pour le coup, j'étais vraiment dans la merde jusqu'au cou. Assis dans une cellule commune, le dos appuyé contre le mur, les jambes repliées et mon visage entre le main, je me refis une énième fois le fil de la soirée. Comment avais-je fais pour atterrir ici? Je vais vous expliquer la chose, et vous verrez que je me trouve ici injustement.

James avait eu un imprévu dans son cours, il n'avait pas pu tellement m'expliquer la chose mais en gros il ne serait pas là avant tard dans la nuit. De nature jalouse mais non soupçonneuse, j'avais juste ronchonné un peu pour la forme, mais je savais parfaitement qu'il n'y étais pour rien. Et puis une de mes rares amies m'avait confié sa déception à l'idée de passer la nuit toute seule parce que son copain, dans la classe de James, se retrouvait bloqué en cours lui aussi. Je détestais passer du temps sans mon petit-ami, d'autant plus que nous étions désormais en couple officiellement. Je tournais en rond dans notre chambre, je finissais souvent par appeler ma mère et cela me rappelait des mauvais souvenirs. A ce que j'avais compris, les choses n'étaient pas toutes roses entre mes parents depuis mon départ. Mais bon... Je n'y étais pour rien finalement. Je m'étais également mis en tête de retrouver mon frère, mais je ne savais pas du tout où il se trouvait. Et allez trouver un William White, né à Londres, dans le monde entier, vous.

Pour passer le temps, j'avais donc décidé d'aller visiter New York. Je connaissais très bien les alentours d'où on se trouvait, mais pas plus loin. Notamment le Bronx, lieu bien particulier de New York qui m'intriguait beaucoup. On voyait souvent dans le métro des messages indiquant qu'il y avait des dérangements sur la ligne, et maintenant je comprenais pourquoi. Les stations étaient encore plus vieilles que les autres, et vraiment mal entretenue. Naturellement, j'avais fais attention à ne pas porter des choses trop voyantes. Je n'étais pas du genre à avoir des préjugés, mais c'était un fait que cela restait un quartier chaud pour un étranger. J'avais opté pour un bonnet, un t-shirt portant le logo des Rolling Stones, mes vieilles converses et un jeans passe-partout. J'étais donc le monsieur tout le monde de New York.

J'étais passé par le Harlem River, avant de la remonter pour m'enfoncer peu à peu dans le quartier du Bronx. Les bâtiments étaient assez vieux eux aussi et je tombai sur un cimetière assez impressionnant. Il y avait que des noms à consonance étrangère, mais encore une fois cela ne me surprit pas. Les mains enfoncées dans mes poches et mes écouteurs vissés sur mes oreilles, je n'ai pas vu que le temps était passé bien plus vite que ce que j'avais réalisé. La nuit tombait lorsque je partis pour reprendre le métro, à une vingtaine de minutes à pied tant je m'étais éloigné des sentiers battus. Je remarquai au passage quelques groupes d'hommes qui se formaient sur les trottoirs, aussi je pressai légèrement le pas pour m'engouffrer dans une bouche de métro. Tant pis si je devrai changer plusieurs fois de métros, je me sentais un peu plus en sécurité là-dedans. J'avais envie d'appeler James pour me rassurer, mais je répugnai à sortir mon téléphone de ma poche. J'avais d'ailleurs baissé le son de la musique pour entendre plus correctement autour de moi.

Ce que je n'avais pas prévu, c'est que le métro était déjà occupé par un groupe de personnes qui ne faisaient rien d'autre que de se taper dessus. En entendant des pas arriver derrière moi, j'avais décidé de me cacher dans un coin et attendre que l'orage passe. Ou que je puisse filer dès que j'en aurais l'occasion. Ce que je tentai de faire deux-trois minutes plus tard, montant les escaliers quatre à quatre. Avant de tomber sur une voiture de flics, sirènes d'alarmes allumées et sonnant à vous en déchirer les oreilles. Ils n'ont pas voulu me croire que j'étais tombé là par la plus grande des malchances et ont décidé de m'embarquer.

C'est donc comme ça que je me suis retrouvé enfermé dans une cage de cinq mètres sur cinq, avec un toxico, un SDF complètement bourré qui ronflait comme une tronçonneuse et deux prostituées qui parlaient de tout et de rien en rigolant d'une voix criarde. Soupirant doucement, je me demandais ce que les flics avaient bien pu raconter à James. J'espérais qu'ils avaient au moins réussi à le joindre, ils ne m'avaient pas donné la moindre nouvelle sur l'avancé des choses. Si ça se trouvait, j'allais passer la nuit entière ici et je n'étais pas prêt de me reposer. En plus ils m'avaient pris mon téléphone portable, je ne pouvais donc même pas écouter de la musique pour passer le temps.

« Hey petit? »

Me doutant qu'il ne pouvait s'agir que de moi, je relevai la tête et regardai une des prostituée qui s'était approchée de moi. Je l'interrogeai du regard, me demandant bien ce qu'elle pouvait me vouloir. Le drogué semblait sommeiller dans son coin alors que l'autre ronflait toujours de manière aussi insupportable.

« Pourquoi tu es là? » me demanda-t-elle en me juchant du regard.

C'est vrai qu'à la première vue je ne donnais pas trop la tête d'un mec qui commettait des délies ou quelque chose dans ce goût là. Haussant les épaules, je reposai mon menton sur mes bras en la regardant. Je me demandais pourquoi elle me posait la question, peut-être avait-elle parié sur la chose avec sa collègue? Quoiqu'il en soit cela me distrairait un peu si j'avais quelqu'un à qui parler. Et puis en dehors du maquillage mode voiture volée, elle n'avait pas l'air spécialement méchant.

« Je ne devrais pas être ici. Je me suis fait embarqué avec un groupe qui se tapait dessus alors que je me promenais dans le Bronx... »

« Dans le Bronx? T'es un peu tordu comme mec... »

Je levai une nouvelle fois les yeux au ciel, elle n'avait pas tout tort. Je savais parfaitement que James allait me passer un savon quand il viendrait me récupérer. S'il venait me récupérer, peut-être était-il trop fâché pour venir le faire. Ce que je pouvais comprendre, j'avais vraiment été con pour le coup. Mais j'avais juste envie de découvrir un peu mieux la ville où j'habitais, quel mal il y avait à cela?



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MessageSujet: Re: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptyVen 5 Avr - 11:17





« I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special »

« Micah & James »


« J’avais perdu toute notion de l’heure, tant j’avais l’impression d’avoir passé du temps dans cette foutue salle de classe. C’était de ma faute pourtant. J’avais eut la mauvaise idée de me présenter en tant que vice-délégué des élèves. Et allez savoir pourquoi, mais j’avais été élu. Jusqu’alors, je n’avais pas pris mon rôle au sérieux, tant je jugeais la chose sans intérêt. Mais cette fois, je n’avais pas vraiment eut le choix. On m’avait attrapé dans les couloirs, prétextant une réunion après les cours. J’avais accepté rapidement, pensant naturellement que ça ne durerait pas plus de 30 minutes. Grossière erreurs. Les heures avaient défilées à une allure folle, et j’eus été obligé d’avertir Micah que je rentrerais sans doute tard. Ce qui me rassurait un peu, c’est que je n’étais pas le seul à être coincé dans cette salle immonde.

Dans tout les cas, je venais à peine d’en sortir et je comptais bien rentrer dans la chambre, serrer Micah dans mes bras. J’étais épuisé, et pourtant j’avais parfaitement conscience de n’avoir servit à rien pendant ces quelques heures. Pire, je m’étais sans doute endormi une fois ou deux pendant ce laps de temps, J’étais content que ce soit fini, que ma journée soit finie en somme. Instinctivement, je sortais mon téléphone de ma poche et regardais ce qui s’y affichait. Je ne l’avais pas regardé depuis avoir envoyé ce fameux message à Micah, et il était clair que déjà plusieurs messages s’affichaient. Rien de très important, à part un. D’un numéro que je ne connaissais pas. Ce dernier avait laissé un message sur mon répondeur. Après avoir froncé les sourcils, et mettre mis en chemin pour notre chambre, je portais le téléphone à mes oreilles pour entendre le message vocale.

C’était le commissariat du Bronx. C’était déjà bizarre, même si ce n’était rien par rapport à la suite. En effet, la voix du policier m’informait d’une façon assez directe que Micah était enfermé dans une cellule après s’être battu dans un métro du Bronx. Le policier conclut son message téléphonique en me prévenant que mon petit-ami resterait en cellule toute la nuit, à moins que sa caution soit payée. Elle n’était pas élevé, et puis ce n’était pas vraiment un problème ça. Ce qui m’ennuyait clairement, c’était qu’il soit allez se fourrer dans une bagarre dans le Bronx ! À coup sûr, il aurait des explications à me donner. Je raccrochais, arrivant à la chambre. Là, je posais toutes mes affaires et pris soin de prendre mon portefeuille ainsi que mes clés de voiture. Je prenais un risque, que de me rendre dans ce genre de quartier avec ma voiture cabriolet, mais tant pis. Ma vitesse dissuaderait peut-être les gens de venir me voler, qui sait ? Oui, les préjugés avaient bon dos. Mais je n’avais pas le temps de me montrer ouvert. Je filais rapidement de l’université, franchement agacé par le fait de devoir aller dans le coin le plus pourris au monde pour récupérer Micah. Surtout après cette réunion.

J’arrivais plusieurs dizaines de minutes plus tard. Moi qui conduisait vite en temps normal, j’avais dut me contenter de rester derrière des voitures probablement volées, qui n’avançaient vraiment pas assez vite. Quoiqu’il en soit, j’étais arrivé. C’était toujours ça.
J’entrais péniblement dans le commissariat, informant rapidement un agent de police que je venais chercher un garçon retenu en cellule, précisant que j’avais reçu un appel. J’eus la réponse attendue, comme quoi il gardait les détenues une nuit avant de les remettre en liberté. Je levais les yeux au ciel, sortant les quelques 100 dollars nécessaires à la sortie de mon petit-copain. L’agent s’en saisit avec un sourire, et me dit alors d’attendre là. Ça m’arrangeait bien, vu que ça me permettait de garder un œil sur ma voiture garé devant le commissariat. Manquerait plus qu’on me la vole, pour que je me décide enfin à tuer Micah. Il allait passer un sale quart d’heure, à m’obliger à venir le récupérer à cette heure-là alors que j’étais plus que crevé. Il abusait pour le coup.

Heureusement, l’agent revint quelques minutes plus tard, Micah sur ses talons. Il lui avait déjà remis ses effets personnels, qui constituaient surtout le téléphone. Je connaissais la procédure, j’avais déjà était retenu dans ce genre de cellule. Moi, c’était une bagarre en boite de nuit. Pas au fin fond du Bronx dans un vieux métro. Je n’adressais pas vraiment la parole à Micah, me contentant de remercier l’agent et de sortir rapidement. Mais à peine dehors, je m’autorisais à lui hurler dessus.


« Tu fais chier Micah ! Qu’est-ce que t’avais à te battre dans le métro là ! »

Je le regardais pas, m’assurant plutôt du bon état de la voiture. Par chance, aucune rayure. Peut-être que j’avais trop regardé les reportages à la télévision finalement. Quoiqu’il en soit, je montais au volant, Micah au siège passager. On discuterait dans la voiture. Mais il avait intérêt d’avoir une bonne explication, s’il ne voulait pas descendre de la voiture en marche. »


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MessageSujet: Re: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptyVen 5 Avr - 20:43

I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special ♫


Fort heureusement, je fus sauvé d'une conversation prolongée avec la prostituée par l'agent antipathique qui m'avait embarqué et questionné récemment. Quoique cela pourrait rester une bonne expérience de vie, là j'avais appris qu'elle venait de Russie et qu'elle vivant dans la rue avec sa collègue. Non pas que cela me passionnait non, moi je voulais juste rentrer chez moi, prendre une bonne douche pour m'enlever cette odeur sur la peau et m'allonger bien au chaud sous ma couette. Cela allait pouvoir bientôt se passer apparemment. La bonne nouvelle, c'est que mon casier resterait vierge vu qu'ils n'avaient aucune preuve de ma présence dans la bagarre et qu'aucune personne prise dedans n'avait déclaré me connaître. Encore heureux d'ailleurs, il aurait plus manqué que je me retrouve à la tête d'un délit que je n'avais pas commis le moins du monde.

Le flic me remit mon téléphone portable, mon porte-monnaie avec tout l'argent que j'avais à l'intérieur et mon labello. Oui, j'avais les lèvres fragiles, et non cela n'avait rien à voir avec James, merci. Il me fit signer une décharge et m'entraîna à l'étage supérieur. Je fus soulagé mais pas surpris de tombé nez à nez avec James. Il semblait contrarié et je pouvais largement comprendre pourquoi. Il venait de sortir d'un cours interminable et avait du courir de l'autre côté de New York pour venir me rechercher. Je m'attendais quand même à un regard ou à un petit sourire d'accueil, mais mon petit-ami se contenta de remercier l'agent qui m'avait ramené à lui. Désagréablement surpris, je sortis en le suivant, enfonçant mes mains dans mes poches. Je tirais un peu la tronche pour le coup. J'étais fatigué et je me trimballais un mal de crâne atroce en plus...

« Tu fais chier Micah ! Qu’est-ce que t’avais à te battre dans le métro là ! »

Une nouvelle fois surpris, je fronçai les sourcils et serrai les poings dans mes poches. Mais, bien décidé à ne pas faire une scène de ménage visible par tout le quartier, je montai directement dans la voiture, côté passager. Après une rapide inspection de sa voiture, James y entra aussi et je lui répondis à ce moment là. Son agressivité et la manière dont il m'avait parlé étaient loin d'être à mon goût, et je n'allais certainement pas me laisser faire.

« Tu crois vraiment que je me suis retrouvé volontairement ici? Depuis quand je me bats par pur plaisir? » lançai-je en le regardant droit dans les yeux.

Certes il m'arrivait de me battre de temps à autre, mais c'était la plupart du temps pour laver mon honneur. Ou pour défendre quelqu'un qui m'est très proche, mais jamais sans aucune raison. Je ne connaissais personne du Bronx et je n'avais pas de réelles raisons de me retrouver ici. James avait déjà démarré la voiture, ce qui fait que nous nous éloignions déjà de cet endroit maudit. Bronx, tu n'es pas prêt de me revoir, même si c'est pour venir voir les Yankees. Soupirant doucement, je tentai de me calmer et de lui fournir les explications qu'il méritait. Après tout, il m'avait tiré de là et avait payé ma caution, que je comptais bien lui rembourser. J'avais pris l'habitude de ne pas avoir des centaines de dollars sur moi, habituellement je n'avais pas plus de 20 dollars en liquide. Mais mes cartes bancaires, et ce crétin de poulet avait refusé que je paye moi-même ma caution. Quel abruti.

« Je me faisais chier seul dans la chambre, alors j'ai voulu venir visiter un peu New York. Mais j'étais perdu dans ma musique et ma visite, j'ai pas vu le temps passer. Je me suis un peu paumé, je suis entré dans la première bouche de métro que j'ai vu et c'est là qu'avait lieu la baston. Mais quand je suis ressorti les flics étaient là et je me suis fait embarqué, c'est tout. J'y suis pour rien. »

Je n'avais pas tout dit la vérité à James, il était hors de question que je lui dise que je m'y étais engouffré parce que j'avais viré parano et que j'avais eu les chocottes. Il m'aurait pris pour une lavette et aurait été déçu de moi. Mieux valait dire que je m'étais perdu, c'était à la fois complètement crédible et un peu vrai. Je n'aurais jamais du m'enfoncer autant dans ce quartier, mais mon erreur me servirait de leçon. Le visage sombre, je quittai le visage de James des yeux et regardai à travers la fenêtre. Un vrai enfant boudeur, ma mère me disait quelques fois que j'avais gardé ma tête d'enfant lorsque je faisais la tronche. Et ce n'était pas faux. En vérité, j'avais été blessé par la manière dont James m'avait parlé et par le fait qu'il n'avait même pas jugé utile de me demander ce qu'il s'était passé. Et si j'allais bien, aussi.

« Mais désolé de t'avoir traîné ici. Je te rembourserai ma caution aussi. » maugréai-je en fixant toujours les immeubles insalubres qui défilaient devant nos yeux-

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MessageSujet: Re: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptySam 6 Avr - 12:00





« I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special »

« Micah & James »


« Je roulais un peu plus vite que d’habitude, et donc beaucoup plus vite que la normale. Cette histoire m’avait énervée plus que de raison, sans doute à cause de l’état de nerfs dans lequel j’étais déjà en sortant de cette foutue salle de classe. Micah n’avait fait qu’en rajouter encore un peu. J’aurais très bien put me passer de ça ce soir, d’autant que nous avions cours le lendemain. J’avais déjà assez de mal à suivre en cours, je n’avais pas besoin de m’endormir pendant ces derniers en plus de ça. Je tournais la tête vers lui à peine eut-il ouvert la bouche. Il semblait aussi énervé que moi, et il n’avait aucune raison pourtant. Ce n’était pas lui qui avait courut dans la moitié de la ville juste pour le libérer. Je me reconcentrais sur la route, décidant de ne pas répondre. Le silence était le meilleur des mépris, et je ne tenais pas particulièrement à dire des choses que je regretterais ensuite. Et puis, si ma vitesse augmentait en même temps que mon état de nerf, alors nous risquions l’accident et ce n’était pas exactement ce que je voulais. Ainsi, je continuais de conduire, sans prêter plus d’attention à mon petit-ami assit à côté de moi. Mais ce dernier semblait ne pas vouloir en rester là.

En effet, il reprit la parole, d’un ton plus calme. Et heureusement pour lui, car cette fois je n’aurais pas eut la force de me taire. Il m’expliqua alors qu’il avait juste décidé de se balader en cette belle soirée, et qu’il s’était retrouvé par hasard au milieu d’une bagarre. C’était pas crédible et si c’était vrai, alors c’était très stupide. Dans les deux cas, c’était ridicule.


« Ah, parce que toi quand tu connais pas une ville, tu décides de la visiter seul à une heure où tout les mecs bizarres trainent ? Ah oui, et tu décides aussi de venir visiter le quartier qui craint le plus, évidemment… »

Je lui lançais un regard réprobateur, refusant ainsi de croire à ses bêtises. Selon moi, il n’avait même pas à chercher à s’expliquer. Il n’avait aucune excuse, et j’en avais déjà assez marre comme ça pour me forcer volontairement à croire à des bobards sortis de nulle part. Pour autant, nous ne nous étions jamais disputés avec Micah. Du moins, pas en tant que couple. Mais je n’arrivais pas à relativiser, et c’était sans doute mon défaut. Pour le moment, j’étais simplement trop énervé pour arriver à passer au-dessus. Il m’avait soulé, vraiment.
Le compteur affichait alors les 100km/h ce qui était encore beaucoup plus que la vitesse autorisée. Je m’en fichais pas mal. Valait mieux évacué cette colère de cette façon que de me mettre à hurler. Ou pire, à lui retourner une claque. Je n’étais pas assez énervé pour cette deuxième chose, et je me permettrais jamais d’en arriver là de toute manière. Pas contre Micah, et pas en ce moment. C’était justement ce que je lui reprochais, de s’être battu comme un débile.
Il maugréa des excuses, m’assurant au passage qu’il me rembourserait la caution. Je soufflais chaleureusement pour faire entendre ma frustration. Soit il ne comprenait rien, soit il était vraiment stupide et je m’en rendais compte que maintenant.


« Je m’en fiche de la caution, c’est pas ça le problème. Le problème, c’est que j’ai autre chose à faire que de venir te récupérer au poste de police le plus merdique au monde pour une histoire à la con ! La prochaine fois, reste à la chambre, si tu sais pas sortir sans faire n’importe quoi ! »

J’étais encore énervé, et il devrait franchement se taire à partir de maintenant. Je finirais pas redescendre en pression, mais pas s’il continuait à en rajouter encore et encore. Mon ton avait encore été agressif, et je m’en voulais déjà de ne pas savoir m’exprimer autrement. Mais il l’avait cherché d’un côté. Dans tout les cas, j’espérais juste rentrer au plus vite pour me coucher et terminer cette soirée cauchemardesque. »


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MessageSujet: Re: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptySam 6 Avr - 13:23

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« Ah, parce que toi quand tu connais pas une ville, tu décides de la visiter seul à une heure où tout les mecs bizarres trainent ? Ah oui, et tu décides aussi de venir visiter le quartier qui craint le plus, évidemment… »

« Il était pas tard quand je suis parti je te ferai remarquer. Et tu sais que je suis pas du genre à me baser sur des préjugés, je voulais voir les choses par moi même. »

Je ne manquai pas le regard mauvais qu'il me lança, et je lui rendis la pareille. S'il était aussi furieux que cela et si cela le dérangeait autant que ça de venir me chercher, il n'avait cas me laisser moisir dans ma cellule pour la nuit. Je ne lui en aurait pas voulu et on aurait très certainement évité cette dispute aussi pénible qu'inutile. Je secouai la tête doucement en reportant mon attention sur le paysage qui défilait devant nos yeux. Non sans avoir manqué la hauteur de la vitesse que le compteur affichait. Plus de 100 km/h, nul doute que si nous nous faisions attraper par les flics nous aurions de gros problèmes. Enfin, lui surtout, moi je n'étais que le passager. Passager qui se faisait engueuler pour une chose qui lui était totalement étrangère en plus. Moi qui détestais l'injustice et quand les choses n'étaient pas juste, j'étais vraiment servi pour le coup.

A mes excuses, alors que je pensais que cela allait plus l'apaiser qu'autre chose, il se contenta de pousser un gros soupire. A nouveau vaguement agacé, j'arquai un sourcil avant de le regarder. Il commençait à réellement m'énerver, moi qui arrivait pourtant à prendre sur moi quand les choses n'allaient pas. Mais là avec les émotions des dernières heures, la fatigue, mon mal de crâne et l'engueulade, j'étais vraiment à bout de nerfs. Mais James ne semblait pas le remarquer, tout occupé qu'il était à râler dans son coin.

« Je m’en fiche de la caution, c’est pas ça le problème. Le problème, c’est que j’ai autre chose à faire que de venir te récupérer au poste de police le plus merdique au monde pour une histoire à la con ! La prochaine fois, reste à la chambre, si tu sais pas sortir sans faire n’importe quoi ! »

« Et bah la prochaine fois, manière de parler je te reprends tout de suite, tu me laisseras pourrir là-dedans si tu te sens mieux comme ça. »

J'avais failli ajouter autre chose, mais finalement je ne dis rien de plus. Mon ton avait été sec et froid, inutile de rajouter quelque chose d'autre. Agacé, je soupirai une nouvelle fois avant de continuer. Nous nous étions disputés que quelques fois James et moi, et c'était la première fois que nous le faisions en tant que couple. Bien sûr c'était normal, à mon avis un couple qui ne se dispute jamais n'en est pas vraiment un. A moins que ça soit des disputes pour tout et n'importe quoi, dans ce cas cela en devenait plus pénible qu'autre chose. Mais là, je devais bien avouer que cela me faisait vraiment très bizarre de me disputer avec lui dans ces circonstances. Sans compter que j'étais déjà allé le chercher en tôle plusieurs fois moi, et que je ne l'avais jamais jugé. Mais nous ne nous ressemblions pas là-dessus apparemment. Je sentais la colère monter et je serrai la mâchoire, comme à chaque fois que j'étais énervé.

Profitant d'un feu rouge, je décrochai rapidement ma ceinture avant de bondir hors de la voiture. Je ne savais pas si James allait me courir après ou s'il allait juste me laisser ici. Si c'était le cas, je rentrerais en marchant en espérant que cela me calme. Claquant la portière, je m'éloignai de la voiture à grandes enjambées. La rue aux alentours était presque déserte, il faut dire que James était passé par des petites rues pour éviter les bouchons. Et actuellement à une heure pareil, soit les gens étaient en train de faire la fête, soit ils étaient déjà couchés depuis un petit moment. Ou alors ils attendaient que leur moitié rentre d'une journée prolongée, comme j'aurais du le faire. Je savais parfaitement que j'aurais mieux fait d'attendre sagement que James rentre à la chambre plutôt que d'aller me balader et je n'avais pas prétendu le contraire à mon petit-ami. Ce que je n'avais pas apprécié, cela avait été la manière dont il m'avait accueilli puis parlé un peu plus tard.

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MessageSujet: Re: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptySam 6 Avr - 18:03





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« Micah & James »


« J’écoutais à peine ce qu’il avait à me répondre. Après tout, mon idée était toute faite. Il n’avait pas à s’aventurer seul dans ce genre d’endroit, ne serait-ce que pour sa survie. N’importe qui aurait put l’agresser pour son téléphone, voir même pour aucune raison. Il avait été parfaitement inconscient, et c’était ce qui m’énervait le plus en dehors du fait d’être crever à cause de la réunion. Lui qui était habituellement sérieux et réfléchi, il m’avait quelque peu déçu ce soir. Bien sûr, j’étais mal placé pour juger son séjour en cellule, ayant moi-même eut des soucis de ce genre. Mais moi, c’était presque en adéquation avec mon caractère. Tandis que Micah, c’était pas son genre.
Dans tout les cas, la colère me forçait à dire des choses qui dépassaient mes pensées. J’y avais été un peu fort quant à mes dernières paroles, lui demandant de rester dans la chambre s’il ne savait pas sortir sans faire n’importe quoi. Je remarquais de suite qu’il n’avait pas apprécié ma façon de lui parler, et je ne pouvais que le comprendre. Cependant, sa réponse ne m’aida pas à relativiser, et je perdis mon sang froid encore une fois. La soirée était loin d’être terminée pour l’un, comme pour l’autre.


« C’est vrai que tu es tellement à ta place dans une mini-cellule. J’oubliais, maintenant tu es un dur, tu te bas dans les métros. Bientôt tu seras la nouvelle terreur de la prison du coin ! »

C’était dit sur un ton à la fois ironique et moqueur, mais toujours assez sec. Quoiqu’il en soit, ce n’était pas pour faire rire l’assistance et je commençais à en avoir ras-le-bol de cette dispute sans intérêt. Micah devrait se taire, et tout irait bien mieux. Malheureusement, son idée fut tout autre.
En effet, il profita de mon arrêt à un feu pour sortir précipitamment du véhicule, sans me laisser le temps de réagir. Une insulte sortit involontairement de ma bouche, tandis que le feu passait de nouveau au vert. Je fus forcé d’appuyer sur l’accélérateur, me garant à la première occasion. Malheureusement, le nombre de place était restreint, et je pus me garer qu’environ 200 mètres plus loin. Je sortais rapidement de la voiture, la verrouillant à distance, et me mit à courir pour retrouver mon enfoiré de petit-ami. Je le retrouvai vite, en train de marcher sur le trottoir. J’allais vite vers lui, et lui pris la main assez brutalement. Il allait me rendre dingue, qu’est-ce qu’il avait dans la tête ce soir !


« T’arrête tes conneries maintenant, et tu rentres bien sagement avec moi ! Hors de question que je te laisse moisir ici, alors tu arrêtes de faire ton malin ! »

Demain, je regretterais tout ce que j’avais put dire durant cette soirée désastreuse. Au fond, je m’en voulais presque déjà. Ma colère y était pour beaucoup, mais rien ne m’autorisait à lui parler ainsi. Cependant, je n’étais pas encore apte à le comprendre à ce moment-là. Je me contentais de faire demi-tour, en direction de ma voiture, toujours en lui tenant fermement la main. Je n’avais pas vraiment conscience du fait que je la serrais peut-être un peu trop fort, et que ça pourrait lui faire mal. »


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MessageSujet: Re: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptyDim 7 Avr - 11:44

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« C’est vrai que tu es tellement à ta place dans une mini-cellule. J’oubliais, maintenant tu es un dur, tu te bas dans les métros. Bientôt tu seras la nouvelle terreur de la prison du coin ! »

Ce fut peut-être cette phrase qui me fit bondir hors de ce véhicule maudit, loin de mon petit-ami qui m'énervait plus que de raison pour le coup. Même en étant ami et pas encore en couple nous ne nous étions pas disputés de cette manière. Habituellement nous nous réconcilions au bout de trois minutes, quand ce n'était pas trente secondes. Et je n'étais pas vraiment du genre à pardonner lorsqu'on me manquait de respect, ou à aller présenter mes excuses quand je n'étais pas le coupable de la dispute. Contrairement à la plupart des personnes avec lesquelles je me disputais habituellement, je le faisais avec James quand il n'arrivait pas à ravaler sa fierté. Ce qui était très souvent, mais c'était plus fort que moi. Même si je détestais par-dessus tout me rabaisser devant lui, je ne supportais pas d'être fâché avec lui. Sauf que là je n'allais certainement pas faire le premier pas. Pas tout de suite en tout cas, j'étais vraiment trop en pétard pour même songer à le faire.

James du redémarrer lorsque le feu passa au vert et je le perdis rapidement de vue. Apparemment il ne viendrait pas me rattraper, mais tant pis. Enfin, c'est ce que je croyais puisqu'il apparu brusquement devant moi, se saisissant de ma main. Plutôt violemment d'ailleurs, il me fit plutôt mal. Il reprit la parole alors qu'il tentait tant bien que mal de me traîner avec lui en direction de la voiture.

« T’arrête tes conneries maintenant, et tu rentres bien sagement avec moi ! Hors de question que je te laisse moisir ici, alors tu arrêtes de faire ton malin ! »

Retirant brusquement ma main de la sienne, je reculai de quelques pas en le foudroyant du regard. Je n'étais plus décidé à faire des concessions maintenant et le laisser me traiter de la sorte. Si j'avais été une fille, nul doute que je lui aurais administré une claque énorme. Mais je n'étais qu'un homme et je ne voulais surtout pas regretter mon comportement demain matin. Pour l'instant, mis à part le fait que j'étais allé me balader dans un quartier où je n'aurais jamais du me rendre, je n'avais rien à me reprocher. C'est vrai, après tout je n'avais pas supplié James de venir me chercher et je ne lui avais pas mis le couteau sous la gorge non plus. Je ne comprenais pas pourquoi il était venu me chercher si cela lui coûtait autant. C'était donc un mélange de colère, d'incompréhension et de fatigue qui pouvaient très certainement se lire dans mes yeux. Et vu que James me connaissait très bien et qu'il était très facile de déceler ce que je pensais ou ressentais dans mes yeux, je savais parfaitement qu'il arriverait à comprendre tout ça. Mais je m'en fichais, plus questions de jouer avec des faux-semblants maintenant.

« Fous-moi la paix, James. » lançai-je, véritablement furieux.

J'étais quand même assez grand pour savoir ce que je voulais faire non? J'étais sorti de la voiture pour qu'on arrête de se disputer. Et si j'avais espéré qu'il me courrait après, ce n'était certainement pas cette scène là que j'avais espéré. J'aurais préféré qu'il me présente ses excuses ou qu'au moins il me demande plus posément de le suivre. Secouant la tête en le regardant droit dans les yeux, je poursuivis mon chemin en passant à côté de lui, évitant de le bousculer au passage, il aurait plus que manqué qu'on se mette à se battre physiquement maintenant. Marchant rapidement en tentant de le semer, je passai devant sa voiture, à la recherche de la première bouche de métro ou du premier taxi qui passerait devant mes yeux.

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MessageSujet: Re: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptyDim 7 Avr - 12:38





« I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special »

« Micah & James »


« Je lui pris donc la main, le forçant ainsi à me suivre vers la voiture que j’avais garée un peu plus loin. Mais il n’était apparemment pas d’humeur à m’obéir. En effet, il retira sa main de la mienne en m’ordonnant de le laisser tranquille. Il me fusillait même du regard, et je devais reconnaître que je faisais exactement pareil. En vérité, ce n’était pas tant d’avoir dut venir le chercher qui m’énerver. C’était le fait qu’il se soit battu avec de parfait étranger, et aussi qu’il est jugé convenable de venir se balader dans le Bronx. Et puis, qu’est-ce qui me disait qu’il n’était pas venu voir un garçon ici ? Tout ça me soulait, et je n’avais qu’une envie, c’était d’aller me coucher et oublier tout cette histoire. Peu importe s’il n’était pas de cette avis, je rentrerais sans lui. Il passait à côté de moi, il se mit presque à courir dans le but que je ne le rattrape pas, sans doute. Tant pis pour lui.

Je m’avançais beaucoup plus lentement que lui, et rejoignais ma voiture. J’avais déjà perdu Micah de vu, et franchement… J’en avais que faire. Il agissait comme un enfant capricieux, et ça m’énervait. Il serait bien obligé de rentrer à la chambre à un moment donné, libre à lui s’il voulait que ce soit dans plusieurs heures. J’espérais juste que je le retrouverais entier. J’allumais le contact, et démarrais en trombe pour me sauver de ce quartier de l’enfer. La prochaine fois, je le laisserais pourrir ici et il sera peut-être plus content. Dans tout les cas, c’en était fini pour moi de cette soirée. Quelques dizaines de minutes plus tard, j’arrivais à Columbia. Il était déjà minuit et quelques, et la tension était redescendu. Je commençais déjà à m’en vouloir de l’avoir abandonner, et j’espérais vraiment qu’il allait rentrer dans pas très longtemps.

J’entrais dans la chambre, portable à la main. C’était le deuxième sms que j’envoyais à Micah, à peine 1 minute après le premier. Les deux étaient dans le même esprit. Dans le premier, je lui demandais de me dire où il était. Dans le deuxième, je m’excusais de mon comportement. J’étais presque sûr qu’il ne me répondrait pas. J’avais été trop loin dans mes paroles, et je m’en rendais compte que maintenant. Dans mon subconscient, j’étais intimement convaincu qu’il pouvait s’estimer heureux que je me sois rabaissé déjà. Je m’asseyais sur le lit de Micah, le portable toujours à la main. Je n’avais enlevé ni ma veste, ni mes chaussures. J’étais prêt à repartir le chercher au cas où une réponse me parviendrait. J’attendis quelques minutes, puis je me mis à écrire un nouveau message.


Code:
‘’ S’te plait Micah… Je t’ai dis que j’étais désolé. J’étais sur les nerfs à cause de la réunion et tout, et c’est toi qui as prit… C’est pas juste, je sais. Je m’en veux, et je serais prêt à me mettre à genoux pour t’implorer ton pardon. Mais pour ça, je dois savoir où tu es. S’il te plait, réponds-moi… ‘’

J’étais clairement désespéré. Je m’en voulais d’avoir été aussi stupide, et de l’avoir envoyé sur les roses de cette façon. Je n’avais pas réfléchi et je n’avais pas sut relativiser. Et pour autant, je n’avais jamais ressentit ce genre de sentiment. On s’était déjà disputé de nombreuses fois, mais là c’était différent. On était un couple désormais, et j’avais cette peur insensée de le perdre. C’était le risque, que de sortir avec son meilleur ami. S’il viendrait à rompre avec moi, alors je le perdrais en tout point. Que ce soit au niveau de l’amour, qu’au niveau de l’amitié. J’allais devoir être un peu moins colérique à l’avenir. Je fermais les yeux, et laissais ma tête tomber sur l’oreiller de mon petit-ami, portable en main. Je guettais les vibrations de ce dernier, m’indiquant un message de Micah. Putain, j’avais été con… »


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MessageSujet: Re: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptyDim 7 Avr - 16:00

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James ne revint pas me chercher, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il le fasse. Non seulement il l'avait déjà fait une fois, mais en plus j'avais refusé de le suivre. J'avais, à mon avis, de bonnes raisons de ne pas le suivre. Non seulement il m'avait manqué de respect, mais il m'avait terriblement mal parler. A l'entendre on aurait dit qu'il aimerait que je l'attende sagement à la maison, après avoir fait le ménage et la bouffe très certainement. J'avais brusquement eu l'impression qu'il n'avait pas tellement de respect pour moi, un peu comme ses ex-conquêtes. Il m'avait brièvement parlé de ses aventures et de la manière dont il les traitait, et jamais j'aurais imaginé qu'il s'adresse à moi de cette manière. Je ne comptais pas le quitter non, mais si nous avions de nombreuses années à vivre ensemble, il était bon qu'il sache que je n'étais pas du genre à me laisser marcher sur les pieds de cette manière. Même si j'étais d'un naturel plutôt conciliant.

Je ne savais pas trop quoi faire maintenant. Au bout de quelques mètres, je m'étais assis sur le pas d'une porte d'immeuble. J'avais vu la voiture de James passer en trombe devant moi, et j'avais jeté un regard sur ma montre. Il était un peu moins de minuit, mais je ne voulais pas rentrer à notre chambre pour que la dispute reprenne. Le problème était que je n'avais pas vraiment d'amis de confiance à New York, donc personne chez qui me réfugier. Et hors de question de rester plus longtemps ici si c'était pour finir une nouvelle fois au poste. J'allais finir par avoir un vrai casier judiciaire à force. Mes parents auraient une attaque les pauvres. Poussant un grand soupire, je me relevai et reprit ma marche. De manière moins rapide pour autant que celle que j'avais utilisé il y a quelques minutes.

Farfouillant dans mes poches, je ressortis mes chers écouteurs et enclenchai de la musique. Je n'entendais plus rien autour de moi mais c'était ce que je recherchais. Je n'avais vraiment pas envie de me perdre dans mes pensées, aussi je me concentrai longuement sur les paroles des chansons, sur les rythmes plutôt rock et sur les schémas des guitares. Bref, tout et n'importe quoi. La musique dans mes oreilles était tellement forte que je n'entendais même pas mon téléphone sonner lors des messages reçus par James. Je ne les remarquai que lorsque j'arrivai dans le New York un peu plus civilisé, à l'entrée de Manhattan. Je comptais m'arrêter dans le premier hôtel mais ce fut à cet instant que je reçu le troisième message de James. Surpris, je les lus les un après les autres, m'arrêtant plus particulièrement sur le dernier.

Code:
‘’ S’te plait Micah… Je t’ai dis que j’étais désolé. J’étais sur les nerfs à cause de la réunion et tout, et c’est toi qui as prit… C’est pas juste, je sais. Je m’en veux, et je serais prêt à me mettre à genoux pour t’implorer ton pardon. Mais pour ça, je dois savoir où tu es. S’il te plait, réponds-moi… ‘’

Je soupirai doucement et hésitai à la manière de lui répondre. J'étais toujours un peu blessé mais avoir pu laisser redescendre la pression avait fini par se faire envoler tout signe d'énervement. Je me grattai machinalement les cheveux et coupai la musique avant de commencer à composer le message. Après avoir regardé autour de moi, pour savoir précisément où je me trouvais. Je ne connaissais pas encore très bien Manhattan et New York de manière générale. Même si j'adorais Time Square et que je m'y rendais dès que j'en avais l'occasion. C'était un peu mon endroit favori à New York. Les lumières, l'ambiance, les restaurants, les magasins... Tout était parfaitement parfait et cela représentait bien comment j'imaginais New York lorsque j'étais plus jeune.

Code:
"Adam Clayton Powell Junior Boulevard, près du Macombs Dam Bridge."

J'avais eu envie de balancer un truc du genre "Ne viens pas me chercher si c'est pour reprendre la dispute", mais il avait fait son meaculpa et c'était un peu ce que j'attendais de lui. Maintenant je n'avais plus cas attendre que Monsieur Fletcher fasse son apparition. Je me trouvais près d'un square, aussi je m'assis sur une barrière et observai les alentours. Je remis de la musique avec un peu moins de volume et commençai à sentir bizarrement une forme de trac s'emparer de moi. Je ne savais pas trop comment allaient se passer les retrouvailles entre nous, mais je nous imaginais bien comme deux débiles, ne sachant pas tellement quoi dire lorsqu'on se retrouverait l'un en face de l'autre. Les voitures qui passaient devant moi roulaient à une voiture plutôt rapide, si bien que je ne leur prêtai pas tellement d'attention. James savait à peu près où je me situais aussi, malgré sa manière de rouler vite je me doutais bien qu'il ralentirait un peu.

De toute manière, je reconnus sa voiture lorsqu'il s'approcha de moi, aussi je me relevai rapidement en glissant mon téléphone et mes écouteurs dans la poche de mon jeans. Hésitant, toujours aussi nerveux, j'ouvris néanmoins la portière lorsqu'il s'arrêta à côté de moi et m'engouffrai dans le véhicule.

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MessageSujet: Re: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptyDim 7 Avr - 18:20





« I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special »

« Micah & James »


« Ce qui m’énervait actuellement, c’était la réaction que j’avais eut. Je me sentais totalement ridicule, et ça ne me ressemblait même pas que de me l’admettre. D’ordinaire, je suis assez en accord avec moi-même et je n’ai pas pour habitude que de regretter mes paroles. Mais là, j’avais parfaitement conscience d’avoir été stupide. Je n’avais qu’une envie et qu’une attente : recevoir son message m’indiquant où je pouvais le rejoindre. Je ne l’imaginais pas rentrer à pied à cette heure-là, et ça donnait une nouvelle raison de m’en vouloir. J’aurais dut essayer de le convaincre encore une fois de me suivre à la chambre, au lieu de l’abandonner. J’étais trop stupide, ça me soulait.

Heureusement pour moi, je sentis mon portable vibrer dans ma main. Je me redressai immédiatement, déverrouillant mon téléphone. Pas de mauvaise surprise, c’était bien un message de mon petit-ami m’informant de sa position. Il avait marché quand même pas mal, et je savais qu’à partir de ce message il ne bougerait plus. Ainsi, je ne pris pas la peine de répondre et me contentais de me lever d’un bond pour sortir immédiatement de la chambre, encore préparé. Je courais presque dans les couloirs pour sortir de l’université, et me rendais directement au parking privé de Columbia. Je démarrais ma voiture et me mis à rouler le plus vite possible. J’avais comme un sentiment d’insécurité, et je ne serais rassuré que quand il sera à mes côtés dans la voiture.

Ce qui m’avait mis environ 20 minutes les deux fois précédentes, ne m’avait seulement pris que quelques minutes cette fois. C’était sans doute dut au fait qu’il avait fait pas mal de chemin à pied. J’arrivais donc vers le lieu qu’il m’avait indiqué et je ralentissais pour remarquer sa présence. Je ne mis que peu de temps à le trouver. Ainsi, je m’arrêtais près de lui, attendant qu’il monte. Il ne se fit pas prier, et je redémarrer aussitôt. Maintenant qu’il était avec moi, je n’osais même plus décoller mon regard du pare-brise. Je ne savais pas tellement quoi dire, et pourtant il fallait briser la glace.


« Tu aurais dut me répondre avant, tu n’aurais pas eut à faire tout ce chemin à pied… »

J’aurais sans doute dut lui faire des excuses en personne, ou même tenter de lui expliquer les raisons de ma crise de nerfs. Mais faire son méa-culpa par sms et en vrai, c’était vraiment différent. Et face à quelqu’un, je n’étais pas prêt à m’excuser. Cependant, j’étais sincèrement désolé. Je n’arrivais juste pas à l’exprimer de vive voix.
J’accélérais un peu plus encore. J’avais hâte de rentrer, en sa compagnie cette fois. Je ne savais même pas si je pouvais dormir avec lui ce soir. C’était déjà dur de savoir quoi lui dire, alors oser le prendre dans mes bras… Après tout, ce n’était pas moi qui avais les cartes en main. C’était lui qui s’était sauvé tout à l’heure, et qui n’avait pas voulu rentrer. C’était lui finalement, qui décidait de me pardonner ou non. Et en attendant de savoir si c’était le cas… je n’étais pas autorisé à faire grand-chose.

Nous arrivions vite à Columbia, et je garais ma voiture à sa place habituelle. Je le regardais, tout en coupant le contact. La soirée avait été affreuse pour tout les deux, et c’était nul d’en rester là. J’osais encore ouvrir la bouche, cette fois de manière moins confiante. Cela se ressentait dans ma voix d’ailleurs, qui tremblait quelque peu. C’était dur à imaginer, qu’il puisse avoir ce don de me transformer littéralement. Si quelqu’un me surprenait à avoir cette attitude ici, ma réputation serait foutue.


« J’ai juste pas compris Micah… Pour toute cette histoire, ton passage en cellule et cette bagarre… Et puis ce voyage dans le Bronx là. J’étais juste sceptique, j’ai pas compris et je me suis énervé pour rien… »

Je baissais la tête. Je refusais de laisser des larmes couler, et même qu’il le voit. Ce n’était pas moi le maillon faible dans notre couple, ce n’était pas à moi d’avoir ce genre de réaction et je refusais qu’il me voit comme ce genre de lavette à être à ses pieds. Je tournais la tête et sortais de la voiture, comme pour prendre un peu d’air et ainsi ravaler cette peine incompréhensible. J’avais détestais cette prise de tête, surtout parce qu’elle m’avait rappelé que notre couple n’était pas parfait et que tout était possible… Comme le fait de pouvoir le perdre. »


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MessageSujet: Re: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptyLun 8 Avr - 5:58

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Comme je l'avais prévu et imaginé, notre retour fut un peu tendu et silencieux aux premiers instants. Je connaissais très bien James et je savais qu'il était au moins autant mal à l'aise que moi. Ce qui était tout à fait compréhensible d'ailleurs, puisque je l'étais moi aussi. Mon petit-ami n'était malheureusement pas du genre à montrer ses émotions et à prendre sur lui, aussi j'appréciai à sa juste valeur le fait qu'il puisse être revenu me chercher. Et qu'il m'ait présenté des excuses également, je crois que je ne l'avais jamais entendu faire un truc pareil depuis qu'on se connait. A qui que ce soit, moi ou une autre personne. C'était agréable ça aussi, et cela me montrait bien que j'étais différent des autres à ses yeux. Comme il l'était aux miens, peut-être pas avec la même force, ça je n'en savais rien. Ce que je savais c'est que je n'arrivais pas à exprimer mon contentement avec des mots, aussi ce fut lui qui brisa la glace et brisa le silence qui s'était installé dans le véhicule.

« Tu aurais dut me répondre avant, tu n’aurais pas eut à faire tout ce chemin à pied… »

« J'écoutais de la musique, du coup j'ai pas entendu mon téléphone sonner... Désolé. »

Cela m'arrivait souvent alors je savais parfaitement qu'il ne douterait pas de cela. La route défilait à toute allure autour de nous, mais je ne fis aucun commentaire sur sa conduite. Je roulais aussi assez vite, mais certainement pas autant que James. Il n'avait cependant jamais eu d'amendes pour excès de vitesse, à croire que Monsieur avait un anti-radar incorporé dans ses beaux yeux verts. Nous arrivâmes donc rapidement à Columbia et James se gara à sa place "réservée". Non pas qu'elle soit spécialement à lui, mais il avait pour habitude de se garer là alors les gens évitaient de lui prendre cette place. La réputation de mon petit-ami n'était plus à faire ici, aussi les gens prenaient bien soin de ne pas le mettre en rogne. Une sage décision je crois.

« J’ai juste pas compris Micah… Pour toute cette histoire, ton passage en cellule et cette bagarre… Et puis ce voyage dans le Bronx là. J’étais juste sceptique, j’ai pas compris et je me suis énervé pour rien… »

Sa voix tremblait, et je fus un peu surpris du discours. S'il était sceptique cela voulait-il dire qu'il n'avait pas cru à mon histoire? J'aurais du demander au flic de lui donner toutes les versions des faits, on aurait ainsi gagner la soirée. Et éviter une énorme dispute entre tous les deux. Dispute qui semblait avoir fait autant de dégats sur l'un que sur l'autre. Soupirant doucement, je le regardai baisser la tête avant de répondre. Je ne savais pas trop quoi dire pour le moment, aussi quelques secondes passèrent avant que je ne reprenne la parole. Mais dans ce genre de circonstances, les secondes semblent durer des heures, à n'en pas douter.

« James... Tu me connais mieux que personne, tu sais que je suis pas du genre bagarreur non? Qu'est-ce que j'irai sérieusement faire dans une rixe du Bronx? Je connais presque personne à New York à part toi. »

C'était vrai et cela ne me dérangeait pas puisque j'avais James pour moi. C'était pour lui que j'étais venu ici, aussi il était le seul à vraiment me combler par sa présence. Il y avait d'autres personnes avec lesquelles je m'entendais bien, bien sûr. Mais pas au point de les considérer comme mes amis ou même des potes. Je ne trainais pas avec eux parce que je rentrais toujours aussi vite que possible dans l'espoir de retrouver mon petit-ami. Je n'allais pas faire la fête avec eux parce que je préférais largement passer du temps avec lui. Il prenait toute la place dans ma vie puisqu'en plus d'être mon petit-ami désormais, il était aussi mon meilleur ami et mon confident. Mais cela ne me dérangeait pas le moins du monde, puisqu'il était le seul à avoir de l'importance à mes yeux.

Je le suivis hors de la voiture et respirai une bonne bouffée d'air frais. Les environs étaient complètement déserts à une heure pareille, normalement nous n'avions pas le droit de rentrer après minuit. Là l'heure était bien passée, mais nous n'avions jamais eu de problèmes, grâce à James. Soupirant doucement, je jetai un regard à mon petit ami et allai me saisir de sa main pour l'entraîner à l'intérieur. Je ne savais pas vraiment quoi dire, mais je me doutais bien que les choses reviendraient à leur normal petit à petit.

« Allez viens. On rentre. »

J'étais toujours aussi pressé d'aller prendre une douche et d'aller me reposer dans notre chambre. L'entraînant avec moi en le tenant par la main, je croisai son regard pour lui faire un petit sourire. Sourire d'excuse et d'espoir de réconciliation sur une longue durée.

« Et merci d'être venu me rechercher en fait. Je crois que j'aurais eu des ampoules pendant deux jours si j'avais du rentrer à pied... »

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MessageSujet: Re: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptyJeu 11 Avr - 16:02





« I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special »

« Micah & James »


« Avant que je sorte de la voiture, Micah avait tenté de m’expliquer qu’il n’avait rien fait, qu’il n’était pas bagarreur et qu’il n’avait rien à faire dans le Bronx. Maintenant que le calme était revenu dans mon cerveau, tout me paraissait beaucoup plus crédible. En effet, Micah ne connaissait que moi et je ne pouvais pas le soupçonner de voir quelqu’un d’autre. Pas après sa déclaration, ni après ces jours passés ensemble. J’étais beaucoup trop impulsif, et ça finirait par me retomber dessus un jour. Je sortais donc de la voiture, essayant de ne pas me répéter à quel point je pouvais être stupide.
L’air était frais, et je ne le remarquais que là. Je m’en voulais finalement, d’être parti aussi vite tout à l’heure et de l’avoir forcé à faire pas mal de chemin à pied. J’aurais dut insister un peu plus. Dans tout les cas, je restais adossé à la portière de la voiture, attendant un quelconque signe de Micah. Je n’étais pas sûr que les tensions soient retombées, et je pouvais parfaitement comprendre qu’il puisse m’en vouloir. Ainsi, quand je sentis sa main prendre la mienne, je levais mon regard pour croiser le sien. Et je le suivais, comme il me l’avait demandé. Ça ne serait pas la dernière dispute, j’en étais sûr. Mon caractère était compliqué, le sien l’était également. Et nous avions chacun notre fierté, ce qui nous empêchais de se rabaisser le premier. Mais ce soir m’avait fait réaliser que j’étais sans doute le plus faible des deux. Dans tout les cas, le plus pathétiquement amoureux et ça ne m’enthousiasmait pas.

On rentrait rapidement à la chambre, toujours main dans la main. J’aperçus alors son sourire, et je ne pus m’empêcher de me dire que je ne le méritais pas. Mais j’étais heureux dans un sens, ça voulait dire qu’il me pardonnait quelque peu. Il me remerciait ainsi d’être venu le rechercher, sur un ton qui se voulait sans rancœur. Je lui rendais son sourire, un peu timidement d’ailleurs. Il en profita pour me remercier d’être venu le chercher, et je trouvais ses excuses non mérité. C’était à moi de le remercier d’être rentré dans la voiture. Je posais mes clés sur la table de chevet à côté de mon lit, tandis que ma veste allait prendre congé sur le porte-manteau. Je me retournais ensuite, et m’approchais de lui. Je l’entourais alors de mes bras, le serrant un peu plus fort que d’habitude.


« Je t’aime mon cœur… »

Je le regardais dans les yeux, et approchais mon visage du sien pour aller à la rencontre de ses lèvres. Je fermais les yeux, et appréciais le moment à sa juste valeur. Après une telle dispute, j’avais tendance à apprécier les moments les plus simples tel que celui-ci. Le baiser se termina trop rapidement à mon gout, mais je ne comptais pas en rester là. Je voulais oublier cette soirée un peu désastreuse… Ou au moins remplacer ce mauvais moment par un meilleur. Je décidais ainsi d’enlever mon pull, histoire de me retrouver torse-nu devant mon petit-ami. J’avais envie de cette complicité que nous avions l’habitude d’avoir avant de dormir, dans notre lit commun. Pour autant, je n’avais pas vraiment envie de dormir. J’avais juste envie de m’étendre à ses côtés, mon corps collé au sien. J’avais envie de déposer des millions de petits baisers le long de son corps parfait. J’avançais ainsi de quelques pas, le serrant toujours contre moi et le forçant ainsi à reculer. Mon intention était claire : le faire tomber en arrière sur le lit, et tomber sur lui. J’arrivais facilement à mes fins, le sourire aux lèvres. Je retombais ainsi sur lui, en veillant cependant à ne pas lui faire de mal. Je lui déposais un nouveau baiser sur les lèvres, rapide et bon enfant. J’espérais qu’il me suive dans mon envie. On avait besoin d’une réconciliation, et rien de mieux qu’un rapprochement plus ou moins sensuel… »


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MessageSujet: Re: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptyVen 12 Avr - 16:28

I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special ♫


Sans protester une seule seconde, James accepta de me suivre en direction de l'entrée, puis de notre chambre. Je cherchai brièvement mes clés pour déverrouiller la chambre, la retrouvant dans l'état exacte dans laquelle je l'avais laissée quelques heures auparavant. Il s'en était passé des choses, et j'aurais aimé pouvoir revenir en arrière pour éviter cette dispute horrible née entre James et moi. Mais bon, je n'avais pas de sablier temporel comme Hermione Granger dans Harry Potter, ni le pouvoir de remonter dans le temps. Alors j'avais cas assumer ma bêtise et espérer que James ne me le reprocherait pas longuement pendant plusieurs années encore. James posa ses clés sur sa table de nuit alors que je me débarrassai de mon bonnet, j'étais parti tôt et je n'avais pas de veste. Ce fut que maintenant que j'étais rentré que je m'en rendais compte. L'énervement m'avait apparemment préservé du froid et tant mieux. Une grippe attrapée dans ces conditions, il aurait manqué plus que cela.

Me retournant vers James, je le vis s'approcher de moi et me prendre dans ses bras. Je le laissai naturellement faire, trop heureux de retrouver ses bras. Je m'y sentais bien et totalement protégé, à tel point que j'avais l'impression que rien ne pouvait m'arriver tant que j'y étais. Son étreinte était légèrement plus forte que d'habitude, mais je ne me fis pas prier pour passer mes bras autour de sa nuque à mon tour et enfouir mon visage dans le creux de sa nuque. Ce câlin était plus que bienvenu dans des conditions comme ça. Bientôt, sa voix s'éleva et brisa le silence.

« Je t’aime mon cœur… »

Souriant, je relevai mon visage - radieux - pour lui faire un grand sourire. Même si les choses étaient claires entre nous, nous ne l'étions pas dis très souvent encore. Et à chaque fois j'avais l'impression que mon estomac faisait un triple salto dans mon ventre, mais c'était une sensation vraiment très agréable. Que je n'avais jamais connu auparavant d'ailleurs, mais je n'avais jamais aimé quelqu'un comme James en même temps.

« Je t'aime aussi » murmurai-je.

Avant qu'il n'approche ses lèvres des miennes pour y déposer un baiser. Je fermai les yeux en même temps que lui et me laissai bercer par les différentes émotions que je connaissais aujourd'hui lors de ces moments, mais dont je ne pouvais toujours pas m'en passer. Au contraire, j'en devenais à chaque fois un peu plus accro, à tel point que je me demandais si cela allait arrêter de monter un jour. Ce n'était apparemment pas le cas et je ne m'en plaignais pas la moindre seconde. Bien au contraire. Malheureusement, comme à chaque fois, nos lèvres durent se séparer afin que nous puissions reprendre notre souffle. C'est alors que James jugea bon de se séparer de son haut et se retrouva ainsi torse nu devant moi. Je l'avais vu plusieurs centaines de fois dans cette tenue, mais maintenant je n'avais plus à le regarder du coin de l'oeil pour ne pas me faire griller. Il était à moi et je n'avais plus à me gêner de quoique ce soit. Ne me laissant pas le temps de réagir, il me fit reculer avant que mes jambes ne rencontrent mon lit. Naturellement, nous basculâmes dessus, mais je me laissai faire avec bonne grâce, souriant malicieusement à James.

Après un nouveau baiser, le sourire toujours scotché aux lèvres, je passai mes mains sous mon t-shirt pour l'enlever à mon tour. Il n'y avait pas de raisons pour que je le garde et que Monsieur Fletcher doive se contenter de voir un t-shirt des Rolling Stones sur moi. Il m'avait tellement complimenté sur mon corps que je n'avais pas de honte particulière à me dévêtir ainsi devant lui. Bien au contraire, j'en étais même fier. Passant mes mains dans ses boucles, je me relevai de quelques centimètres pour emprisonner ses lèvres dans un baiser lent, sensuel mais toujours aussi passionné. Nous n'avions encore pas franchi le pas tous les deux, même si nous nous en rapprochions petit à petit. On laissait se faire les choses comme elles venaient, sans se poser de questions. Et c'était agréable d'avoir une relation comme ça. Détendue, sans que l'on se demande pendant dix ans comment l'autre nous perçoit ou quelles sont ses attentes. Prolongeant mon baiser, je fis glisser une de mes mains le long de sa colonne vertébrale, cherchant ainsi à le faire frissonner.

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MessageSujet: Re: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptyVen 12 Avr - 23:59





« I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special »

« Micah & James »


« Je le regardais retirer son tee-shirt avec envie, me mordant légèrement la lèvre inférieur. Il avait un corps parfait, et je m’évertuais à le lui répéter juste histoire qu’il se le mette bien en tête. Il était comme mon apollon, cet être parfait m’appartenant… Allez savoir pourquoi. J’avais parfois l’impression de ne pas le mériter, ce qui était contradictoire avec mon caractère. Lui seul pouvait prétendre m’être supérieur finalement, il était le seul surpasser ma perfection.
Je gardais le regard sur son torse, quand je sentis ses mains m’emprisonner le visage. Ces dernières m’emmenèrent à la rencontre de ses lèvres et on s’embrassait de nouveau. Le baiser se fut plus lent, et plus sensuel aussi. Les choses sérieuses commençaient, et j’avais ce nœud à l’estomac. Peur de décevoir, ce qui était totalement ridicule. J’avais rêvé de ce moment, et j’étais plus ou moins prêt. J’avais juste besoin de me lancer, un peu comme un saut à l’élastique. Personne n’est jamais totalement prêt au moment de sauter, mais est ravi de l’avoir fait par la suite. C’était ce que je me répétais, tandis que le baiser durait un peu plus longtemps que les précédents. Je frissonnais même quand je sentis ses doigts glisser le long de ma colonne vertébrale. Je ne pus m’empêcher de sourire, malgré le fait d’avoir ses lèvres contre les miennes.

Je décidais de quitter ses lèvres, glissant ainsi vers son cou afin d’y déposer de petits baisers. Je n’étais pas sûr de savoir jusqu’où nous allions, si c’était le soir où ça arriverai : notre première fois. J’aurais voulu que ce soit si parfait. Peut-être dans un hôtel luxueux, après lui avoir offert un milliard de roses. Peut-être aussi après lui avoir fait la plus belle des déclarations que j’aurais mis plusieurs mois à écrire. Ce soir était également parfait, à sa façon. Nous étions passés de l’amour à la haine, pour revenir au plus important. Et je suppose que j’en avais besoin, que de me sentir proche de lui ce soir en particulier. J’avais besoin de me dire qu’il m’appartenait réellement, qu’on aurait cette chose en commun qu’il n’aurait avec personne d’autre.
Je descendais encore un peu, continuant ainsi de laisser mes lèvres dessiner un petit chemin. Je finis par arriver à ses tétons, que je m’amusais à caresser de coups de langue. Nous avions déjà franchi ce petit cap précédemment, ce genre de préliminaire. Et j’adorais toujours autant le faire. Et pourtant, je n’étais pas du genre à faire ce genre de choses. Avec Micah, c’était différent. J’avais envie de lui faire plaisir, de lui en procurer. J’avais envie qu’il soit fier de moi, lui qui avait déjà eut des relations sexuels. Je n’avais pas envie de le décevoir. Pas une seconde fois ce soir.
Je relevais les yeux pour regarder son visage, arrêtant ainsi de jouer avec son téton. Je n’étais pas quelqu’un de pervers, vraiment pas. Malgré ma carrière de séducteur et cette facilité à attirer n’importe qui, j’en avais jamais profité pour devenir ce genre d’homme dépravé. C’était la raison pour laquelle j’avais autant de mal avec Micah.


« On peut arrêter là si tu veux ? Je veux dire, tu es sans doute fatigué et puis ce n’est peut-être pas le bon soir… »

Certains diraient que ce n’était qu’une excuse pour avouer involontairement n’en avoir pas très envie moi-même, mais ce serait faux. J’avais envie de lui, mais je n’étais simplement pas sûr de mériter ce cadeau. J’avais peur d’être maladroit, de ne pas dire les bonnes choses ou de ne pas faire les bons gestes. Et puis, je ne savais même pas ce qu’étais Micah. Passif ou actif ? Ce n’était pas le genre de discussions que nous avions en pleine journée. Ce n’était pas tabou, ça ne venait juste pas dans la conversation. J’attendais ainsi sa réponse, le visage toujours au niveau de son torse. C’était peut-être suffisant pour ce soir, ou peut-être pas. Tout dépendait de lui. »


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MessageSujet: Re: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptySam 13 Avr - 8:14

I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special ♫


Je sentis James sourire sous mes lèvres, ce qui me fit sourire en retour. J'adorais quand il faisait cela, non seulement cela signifiait qu'il appréciait ce moment autant que moi, mais en plus j'adorais ses sourires. Il était rare que je ne sourisse pas en retour, c'était un geste vraiment incontrôlable. Une chose de plus qui pouvait montrer au monde extérieur et à James à quel point je me sentais lié à lui. Mais, peu après, James décida de quitter mes lèvres pour me déposer des baisers dans le creux de mon cou. C'était mon point faible, et je ne savais pas si il l'avait déjà réalisé. Fermant les yeux, je le laissai faire en profitant de chaque sensation qu'il me procurait à chaque instant. C'était... Innommable. Je ne bougeai plus d'un poil pour qu'il continue le plus longtemps possible, me demandant jusqu'où nous irions ce soir. En principe on s'arrêtait automatiquement, même si on allait de plus en plus loin à chaque fois. Toujours sans se poser de questions, laissant se faire les choses naturellement. Nous avions déjà fait quelques préliminaires, même si habituellement c'était toujours James qui prenait la main. Je ne m'en plaignais pas mais j'avais peur qu'il finisse par s'en lasser un peu.

Cependant, ma manière de me laisser faire me mettait petit à petit la puce à l'oreille, à savoir que cela serait vraiment moi le passif. A moins que nous le soyons à tour de rôle. De toute manière je n'étais pas tellement du genre à me montrer entreprenant en quoique ce soit que James, c'était donc finalement assez logique. Même si nous ne l'avions pas exprimé à voix haute. Je ne savais d'ailleurs pas trop ce qu'il pensait lui, et s'il se sentait comme moi finalement. Non pas que c'était un sujet tabou, mais quand on se faisait des câlins nous n'avions pas forcément la tête à parler de cela, et ce n'était pas vraiment un sujet sur lequel parler alors que nous nous promenions main dans la main. Ou à aborder lorsque nous nous trouvions au parc d'attraction, par exemple. Malgré le fait que nous rigolions toujours sur ce sujet tous les deux.

Bientôt, les lèvres de James quittèrent mon cou pour aller se perdre sur mon torse. Appréciant toujours autant ce qu'il me faisait, je fermai les yeux et me laissai aller aux vagues de plaisir et de sensations que je pouvais ressentir. Seul lui était arrivé à me provoquer des trucs aussi forts, il me faisait littéralement perdre la tête. Je ne crois pas qu'il se rendait compte à quel point j'étais sensible à ce qu'il me faisait. Je ne le lui avais pas spécialement dit non plus, de toute manière je ne savais pas comment j'aurais pu le faire. Les mots n'étaient pas assez nombreux et surtout pas assez forts pour exprimer tout ça. Par contre, les frissons qu'il me provoqua en jouant avec sa langue, il ne put certainement pas les manquer.

Au bout de quelques instants, il se décolla une nouvelle fois pour plonger ses beaux yeux dans le mien. Curieux de savoir ce qu'il allait me dire, je soutins son regard. Je les avais rouvert en le sentant se décoller de ma peau.

« On peut arrêter là si tu veux ? Je veux dire, tu es sans doute fatigué et puis ce n’est peut-être pas le bon soir… »


C'est vrai que ce n'était pas forcément le bon moment après ce qu'il venait de se passer entre nous. J'étais un peu déçu mais je comprenais parfaitement que James puisse ne pas en avoir envie. Je me demandai vaguement si ce n'était pas une excuse de sa part pour en rester là, avant de me dire que s'il avait quelque chose à me dire il le faisait sans réellement prendre le moindre tact. Haussant brièvement les épaules, je l'attirai une nouvelle fois à la hauteur de mon visage pour l'embrasser. J'aurais pu passer le plus clair de mon temps à l'embrasser, j'adorais vraiment ça. Tout comme j'aimais être dans ses bras, lui faire des câlins, lui ébouriffer ses cheveux ondulés... Tous les moments que l'on passait ensemble étaient parfait, mis à part celui que nous avions passé il y a quelques dizaines de minutes lorsque nous nous étions disputés. Mais la réconciliation était vraiment très bien quand on voyait où nous en étions arrivés depuis notre retour dans la chambre. Décollant mes lèvres des siennes, je répondis enfin à sa question

« Je me sens actuellement tout sauf fatigué... Mais on a le temps » souris-je tendrement en le regardant. « J'ai la chance d'avoir le plus beau des hommes du monde » ajoutai-je toujours en souriant après l'avoir regardé quelques secondes.

C'était vrai. James était tellement beau, magnifique et sexy... Et il n'était rien que pour moi.

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MessageSujet: Re: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptySam 13 Avr - 10:45





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« Micah & James »


« Je gardais le regard sur le visage de mon petit-ami. Après tout, rien ne nous empêchait de continuer sur la lancée. Cependant, Micah semblait avoir autre chose en tête et mon nœud à l’estomac partit subitement. Mon cœur avait beau être prêt et n’attendre que ça, mon cerveau semblait décidé que ce n’était pas le bon moment. Quoiqu’il en soit, j’étais rassuré. Je le laissais ainsi remonter mon visage pour aller embrasser ses lèvres encore une fois. C’était finalement ce que je préférais entre nous. Ce genre de moment n’appartenant qu’à nous : les câlins, les baisers, les caresses… C’était dans ces moments que je me sentais enfin moi-même, sans artifice aucun. Je me sentais également en sécurité, dans ces bras. Quand nos lèvres se séparèrent et que je l’entendis me dire qu’on avait le temps, je lui souris. Comme d’habitude, nous n’avions pas eut besoin de le dire clairement pour se comprendre.

J’en avais envie, ce n’était pas la question. Je n’étais pas assez confiant encore, tout simplement. Il méritait que ce soit parfait jusque dans les moindres détails. Et le fait après une dispute… ça sonnait comme un prétexte pour se réconcilier et je ne voulais pas de ça.
Il me regarda avec insistance, mais toujours avec ce regard attendrissant. Je gardais mon sourire aux lèvres, le regardant également. Il finit par dire qu’il avait la chance d’avoir le plus beau des hommes, et je me sentis rougir. Il se trompait, puisque c’était lui le plus beau.


« … Tu as raison, tu as de la chance. »

Je mimais un sourire prétentieux, avant de rire légèrement. Le personnage s’interposait quelque peu, mais pas de façon désagréable. Je roulais alors sur le côté, histoire de ne pas l’écraser plus longtemps. Ainsi, allongé à côté de lui, je portais ma main sur son torse magnifique et dessinait des cercles imaginaires au niveau de son ventre. Moi aussi j’avais de la chance, et plus que je n’osais y croire. Même si ce soir m’avait aidé à en prendre un peu plus conscience. Je déposais alors mon regard sur Micah. J’en étais éperdument amoureux, et c’était trop fort pour l’expliquer vraiment. C’était simplement quelque chose de fou…

« Tu sais, tu es mon âme sœur… Je n’ai jamais put m’imaginer avec quelqu’un d’autre que toi, et ça sera comme ça jusqu’à la fin de ma vie j’imagine… »

Je baissais rapidement le regard, n’étant que peu fier de ma déclaration qui me faisait encore passer pour le plus faible des deux. C’était plus fort que moi. Micah, c’était comme mon Dieu. Et à défaut de prier devant chaque jour, je lui faisais parfois ce genre de petite déclaration stupide. J’en avais honte, ça ne ressemblait pas aux beaux discours que l’ont voyaient dans les films romantiques. J’étais maladroit, et je n’arrivais pas à exprimer mes sentiments. Mais il le savait de toute façon. Il savait à quel point je pouvais l’aimer, j’en étais sûr. Dans un sens, lui prouver sans cesse n’était qu’un moyen de me rassurer, et non de le convaincre. »


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MessageSujet: Re: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptySam 13 Avr - 17:35

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James sembla heureux de ma réponse, puisqu'il me répondit avec un grand sourire une fois que j'eus terminé ma phrase. C'était parfaitement vrai, nous avions tout le temps. Enfin, à mon avis. Je savais que je l'aimerai toute ma vie, même si je n'avais pas encore la certitude que cela serait la même chose pour lui. Je l'espérais naturellement, mais rien ne prouvait que notre amour durerait pour toujours. Qu'il serait toujours partagé, donc. James était tellement parfait comme il était que j'avais parfois l'impression de n'être qu'une pâle copie de la personne qu'il mérite. Enfin, de l'homme, puisque ce bellâtre était homosexuel. Pauvres filles, elles perdaient beaucoup au change. Mais tant pis pour elle et tant mieux pour moi. De la chance, c'était définitivement le bon mot à utiliser pour le désigner par rapport à moi. Je ne lui avais jamais demandé ce qu'il me trouvait réellement, mais j'avais un peu peur qu'il ne sache pas quoi répondre et qu'il réalise que finalement je n'étais pas aussi bien que cela.

« … Tu as raison, tu as de la chance. »

Il me sorti son sourire prétentieux, et je ne pus m'empêcher de ricaner en le voyant faire. Il était tellement prévisible... Pour moi s'entend, je doutais que quelqu'un le connaisse aussi bien que moi. Et cela aussi j'en étais très fier. J'espérais que cela durerait pour toujours. Je lui administrai une petite tape sur la tête devant tant d'orgueil, pour rire naturellement. Je lui volai un dernier baiser avant que Monsieur Fletcher ne roule sur le côté. Je fis une petite moue, j'étais bien dans cette position, mais ne le quittai pas du regard une seule seconde. Il porta sa main sur mon ventre pour y faire des cercles imaginaires, y provoquant de nouveaux frissons. Je regardai sa main faire machinalement, avant de reporter mon attention sur lui lorsqu'il reprit la parole. Il semblait un brin perdu dans ses pensées lui aussi, aussi je me demandai bien ce à quoi il pouvait penser.

« Tu sais, tu es mon âme sœur… Je n’ai jamais put m’imaginer avec quelqu’un d’autre que toi, et ça sera comme ça jusqu’à la fin de ma vie j’imagine… »

La curiosité laissa place à un grand sourire et une grande chaleur qui se réparti au niveau de mon ventre. C'était exactement les mots dont j'avais besoin actuellement. Nous ne nous étions pas encore fait de grandes déclarations enflammées durant des heures entières, même si nous tentions du mieux que l'on pouvait de se faire comprendre à quel point on tient l'un à l'autre. James baissa cependant rapidement le regard à cette déclaration. J'ignorai pourquoi, peut-être avait-il un peu honte de me dire ce genre de choses? Je savais que c'était tout nouveau pour lui, comme pour moi, et que ce n'était du coup pas forcément facile à dire et à expliquer. Mais j'appréciais vraiment les efforts qu'il fournissait pour me faire plaisir. Souriant donc tendrement, je posai une main sur sa joue et attendit qu'il me regarde pour l'embrasser encore une fois. Et ne vous attendez pas à ce que cela soit le dernier baiser de la soirée non. J'étais complètement accro et une cure de désintox n'était pas prévue pour tout de suite, malheureusement pour vous.

« Tu es mon âme soeur aussi, James Calvin Fletcher. Et tu fais de moi le plus heureux des hommes, je ne veux personne d'autre que toi. Et je ne voudrai jamais personne d'autre que toi. »

A mon tour de me sentir légèrement gêné par ces déclarations. Non pas qu'elles étaient fausses, j'avais juste de la peine à trouver les bons mots au bon moment. Je n'avais jamais été aussi heureux que depuis que lui et moi nous nous étions mis en couple. J'avais toujours le sourire aux lèvres et je découvrais ce qu'était réellement le bonheur. Je n'imaginais pas ma vie une seule seconde sans lui. Il était devenu ma seule et unique raison de vivre, mon rayon de soleil... Je pouvais le regarder dormir pendant des heures, j'avais d'ailleurs perdu une demie-heure ce matin rien que pour le regarder dormir. Il avait gardé son visage de poupon attendrissant, et je ne pouvais m'empêcher de caresser ses boucles lorsqu'il dormait. Un geste peut-être un peu maternel, mais qui était complètement naturel. Et puis il se réveillait toujours juste après que je sorte du lit, je me demandais quelques fois s'il ne faisait pas semblant de dormir juste pour avoir droit à ses câlins, ou alors si c'était mon absence qui le réveillait.

Me relevant sur un bras pour mieux l'observer après m'être moi aussi tourné sur le côté, je posai ma tête sur ma main et plongeai mon regard dans le sien. Après avoir observé au passage son torse toujours nu.

« Tu as pas la moindre idée d'à quel point tu me rends heureux. Tout me semble bien plus facile et abordable quand tu es avec moi. Même la réaction de mes parents ne me fait plus peur, ils peuvent me couper les vivres j'en ai plus rien à cirer. Parce que seul toi compte et que je n'ai pas envie de me cacher avec toi. »

Je ne disais pas non plus que nous allions annoncer notre couple à nos parents respectifs très bientôt, bien au contraire. Et je savais que James l'avait compris. Juste que quand le moment serait venu, je serai prêt à le faire pour ses beaux yeux. Sans hésiter une seule seconde. Mais en ce moment notre couple était trop frais pour qu'on se lance dans des disputes familiales. J'aimais le fait qu'on se trouve dans notre petite bulle rose personnelle et que personne ne vienne nous y déranger...

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MessageSujet: Re: I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special    I want you to notice when I'm not around. You're so fucking special... I wish I was special  EmptySam 13 Avr - 21:15





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« Micah & James »


« Il était le seul qui avait réussi à me rendre aussi pathétique. Façon de parler évident. Ce genre de personne faisant ce genre de déclaration… Je les détestais en général. C’était sans doute pour ça que je fus aussi gêné à cet instant-là. Je ne paraissais que peu crédible. J’étais de ceux qui se moquaient des romantiques, ce genre d’homme un peu cliché. Et pourtant, en compagnie de Micah, je devenais l’un des leurs. Mais je pensais chacun des mots que je venais de dire, même si c’était maladroitement exprimé. Mais il fut probablement content de cette petite déclaration, puisque sa main m’incita de nouveau à le regarder. Il venu même déposer ses lèvres contre les miennes, pour m’offrir un nouveau baiser. Et malgré le nombre de baisers qu’on s’offrait mutuellement au cours de la journée, ça ne devenait toujours pas une habitude. À chaque fois j’appréciais toujours autant la courbure de ses lèvres, et leur gout sucré. Et je n’étais pas prêt de m’en lasser, ah ça non.

Il prit ensuite la parole, à son tour. Je l’écoutais, en ne le quittant pas des yeux cette fois. Il avait cette manière de me faire sourire, et avoir les larmes aux yeux à la fois. De m’émouvoir et de me rendre heureux par la même façon. Il avait ce pouvoir surnaturelle, de me faire oublier les alentours à l’aide de simples mots. Et quels mots ! Bien sûr, ça confirmait ce qu’il m’avait déjà confié. Mais c’était plus que ça, et ça sonnait clairement comme une promesse qu’il ne cesserait jamais de m’aimer. Et je fus obligé d’avoir les yeux brillants, et de ressentir ces papillons dans le ventre. Il était parfait mon homme.

C’était finalement tout ce que j’espérais. Nous avions construit cette petite bulle d’amour et de bonheur, et je ne voulais surtout pas qu’elle éclate. Je m’y sentais en sécurité, prêt à affronter le monde qui me paraissait bien petit comparé à notre amour invincible. Nous avions déjà même nos petites habitudes de vieux couples, et je trouvais ça aussi adorable qu’affolant. Par exemple, le matin : il était très courant qu’il soit réveillé avant moi, et je me pouvais me sentir bien qu’en sa présence. Le fait qu’il quitte le lit me réveillait, simplement parce que je n’arrivais à rêver qu’avec lui à mes côtés. Et ça ne sert à rien de dormir sans rêve, alors bon.

Je me perdais clairement dans mes pensées, et je n’avais pas répondu à sa déclaration par autre chose qu’un sourire timide. Mais ce n’était pas très grave, vu qu’il n’eut pas fini. En effet, il recommença de plus belle. Et cette déclaration fut encore plus belle que la précédente. M’expliquant au passage que j’occupais désormais la place la plus importante dans son cœur. Je sentis mes joues rougir un peu trop fortement pour ne pas être remarqué par mon petit-ami. J’avais ce grand sourire aux lèvres, et sans doute cet air béat également. Peu importe, j’étais simplement heureux. Et je pensais exactement la même chose. Je n’avais besoin que de lui pour être comblé. Ainsi, je prenais la parole à mon tour, non sans émotion dans la voix. Cette dernière tremblait plus que de raisons, et je me donnais pas 5 minutes pour finir par lâcher ces larmes encore emprisonnés à mes yeux.


« Tu vas finir par me faire pleurer… Tu sais pas à quel point je peux être fier d’être avec toi. C’est… Tu es ma merveille. Ma perfection. »

Et comme prévu, une larme s’échappa et vint couler sur ma joue. Ce n’était pas si grave, et je ne le relevais même pas. Après tout, ce n’était que des larmes de joies. Je l’entourais alors de mes bras, le serrant fort contre moi. Il avait tout ce qui m’appartenait jusqu’alors : mon cœur, mon corps et mon futur. Je lui déposais un baiser sur la joue, tout en continuant à le serrer plus ou moins fort. La sensation de son torse contre le mien me fit même frissonner mais c’était loin d’être dérangeant. Je me promettais de l’aimer jusqu’à ce que le soleil d’arrêter de briller, jusqu’à ce que les étoiles tombent du ciel. Je le serrais de plus belle, lui chuchotant à l’oreille.

« Ça prendrait plus d’une vie, que de te dire à quel point je t’aime… » »


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